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Plus d’Uber à Bruxelles : les étudiants devront changer leurs habitudes

@Unsplash - Dan Gold

La nouvelle est tombée ce mercredi, les chauffeurs Uber ne pourront plus circuler à Bruxelles à partir de ce vendredi 26 novembre 2021. Kotplanet, le média digital dédié à la vie étudiante, est allé à la rencontre des étudiant.e.s francophones de Belgique afin de comprendre l’impact de cette décision sur leur quotidien.  

En pratique, cela implique quoi ? La Cour d’appel de Bruxelles a pris la décision d’empêcher les titulaires d’une licence LVC (Location de Voiture avec Chauffeur) d’exercer leur activité grâce à Uber. Concrètement, ça veut dire qu’il n’y aura plus de chauffeurs Uber dans la capitale. 

Uber pour les étudiant.e.s, c’est quoi ?

Emilie, 22 ans, étudiante en journalisme à l’ULB, nous raconte :

“Cela fait quelques années maintenant que j’utilise Uber assez régulièrement. Dès que je souhaite rentrer de soirée autrement qu’à pied, je contacte un Uber. Je prends plus souvent un Uber qu’un taxi parce que c’est beaucoup plus facile : il suffit d’encoder l’endroit où on veut se rendre et il nous y emmène directement, il n’y a pas de malentendu possible. En plus, je trouve cela bien plus sécurisant qu’un taxi : on sait directement quelle voiture nous attend (grâce à la plaque donnée sur l’application), on risque beaucoup moins de tomber sur un « faux taxi ». L’application permet aussi d’avoir des contacts d’urgence, à qui sont envoyées les informations liées à la course, donc je trouve ça beaucoup plus rassurant qu’un taxi classique aussi, qui peut nous amener où il veut sans que personne ne le sache. Je ne suis vraiment pas ravie d’apprendre que les voitures Uber ne pourront plus circuler à Bruxelles… C’est mettre encore des bâtons dans les roues aux personnes souhaitant rentrer sereinement chez elles… Pour l’instant, je ne sais même pas vers quelles autres solutions me tourner la prochaine fois que je sortirai, je vais probablement juste devoir compter sur mes potes pour ne pas rentrer seule !”

Uber, l’option safe et pratique ? 

Uber propose donc une solution assez simple, rapide et safe. Les étudiants veulent rentrer de soirée en sécurité et veulent avoir le choix entre les transports en commun ou les chauffeurs privés. C’est un plus qui permet une solution en toute sécurité en cas de changement de programme en fin de soirée. C’est un plus d’avoir la possibilité d’utiliser Uber pour Léa, 19 ans, étudiante à l’ULB. “On utilise Uber pour nos soirées, quand on sort pour boire un verre ou si nous sommes en retard” dit-elle. 

Pour Cédric, 22 ans, étudiant à l’ECAM, Uber c’est la solution de la flemme ! Mais aussi une très bonne alternative lorsqu’il y a des perturbations dans les transports en commun. Il ajoute : “En soit, ce que j’aime surtout c’est de pouvoir programmer le trajet, choisir le ‘niveau de confort’ et de savoir où est le véhicule, ce qui n’est pas le cas avec un taxi classique”.

Quelles sont les autres options ?

D’autres possibilités s’offrent à eux. Les étudiants privilégieront des services comme HEETCH, le vélo (comme Billy) ou la trottinettes électriques (Dott ou LIME, etc) aux transports en commun pour rentrer de soirée. Cela dépendra surtout de la fin de soirée et de leurs états. Tous semblent d’accord sur le fait que rentrer en toute sécurité est une priorité


En bref, qu’est-ce qu’en pense la communauté Kotplanet sur Insta et Facebook ? 

Kotplanet est allé directement à la source en interrogeant 300 étudiants sur Facebook. 17% des étudiant.e.s interrogés utilisaient Uber mais ont déjà trouvé une alternative. Contrairement à 57% des étudiants qui n’ont pas encore d’autres options que de prendre des Uber pour rentrer de soirée. Les 26% restants ne se sentent pas concernés par la décision de la Cour de Bruxelles.

Sur le compte insta @Kotplanet, les résultats semblent un peu différents. 83% des étudiant.e.s utilisent tout simplement pas Uber. Les transports en commun et la voiture privée semblent primés.

Written by Kotplanet

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