Florian Gaupin
Beaucoup d’étudiants parmi vous s’y attendaient : après l’enseignement obligatoire, l’enseignement supérieur va voir ses horaires s’aménager. Valérie Glatigny, ministre de l’Enseignement supérieur, a été invitée sur le plateau de La Première ce mercredi. Selon la RTBF, l’ARES, l’Académie de Recherche et d’Enseignement Supérieur, qui est représentée par des acteurs de l’enseignement supérieur, se penche sur une proposition de calendrier. Un prochain conseil d’administration se déroulera fin mars. Mais la ministre voudrait voir appliquer le nouveau calendrier avant la fin de sa législature, c’est-à-dire en 2024.
Alignement sur le calendrier de l’enseignement obligatoire
Concrètement, cela signifie une rentrée le dernier lundi du mois d’août. Cela annoncera le début de la première période, qui durera 19 semaines. Cette période comprend minimum 12 semaines d’apprentissage, et les 7 autres semaines devront être consacrées au blocus et aux périodes d’évaluation et de remédiation.
Un blocus décalé
Une reprise plus tôt, signifie aussi un blocus avancé, et des périodes d’évaluation avancées. Pour te résumer, tu auras tes vacances à Noël, et tes examens seront juste avant, à savoir en décembre. Même chose pour la session de juin, les examens se termineront aux alentours de la fin mai.
La deuxième période de janvier à la fin mai
Cette période durera quant à elle 20 semaines. Elle comprendra 12 semaines d’apprentissages et le reste consacré, encore une fois, à l’étude, à la remédiation et aux examens. Ce qui, comme on te l’a dit, avancera tes examens de juin à mai. Les Hautes Écoles et Universités se laisseront la possibilité de donner cours, ou non, aux vacances de Carnaval et de Toussaint.
Et le troisième quadri ?
Le troisième quadrimestre durera de la fin mai à la fin août. Il aurait une durée de 13 semaines. Cela n’aura pas de grands changements pour les étudiants ayant réussi en première session, mais pour ceux avec des examens de repassage, oui. La deuxième session aura lieu avant juillet. Elle sera organisée de façon à terminer les examens et les délibérations le vendredi de la deuxième semaine de juillet. La période allant de début juillet à la rentrée serait consacrée aux stages et mémoires des étudiants concernés.
Ce système qui est déjà en place concerne les Hautes-Écoles et les Écoles Supérieures d’Art, qui pourraient, si elles le souhaitent, s’aligner sur le calendrier de l’enseignement obligatoire, déjà en 2023.
Et les étudiants, qu’en pensent-t-ils ?
Martin, étudiant en agronomie : “Moi, je trouve ça vraiment positif. Je pense que c’est une bonne idée, et surtout pour la deuxième session. Après nos examens de mai, et de nos résultats, on aura directement notre deuxième session, ce qui nous permet de toujours être dans le bain des examens. Avant, on avait presque deux mois entre nos examens, donc on oubliait la matière, etc. En tant que scout, je ça aussi positif, car ça permettrait aux chefs (souvent des étudiants) de faire des camps à partir de la mi-août puisqu’on n’aura pas d’examens à étudier. Là, on voit cette année, où des milliers de scouts n’ont pas d’endroit de camp. Après, je pense qu’il faudra un petit temps d’adaptation pour les étudiants et les familles, mais ça n’a que du positif.
Lucas, étudiant en journalisme : “Moi, je ne suis pas pour un changement. Je trouvais le système actuel est bien. Le système du blocus à Noël et de reprendre en mi-août, il est vraiment bien. Il faut juste bien s’organiser entre les fêtes et les périodes de révisions. Alors que là, reprendre plus tôt, ça ne me donnerait pas envie de reprendre les cours en août, car pour moi, ce sont encore les vacances avec la météo. Je ne vois pas spécialement l’intérêt de finir au mois de mai, où généralement, il n’y a pas trop de choses à faire.”
Corentin, étudiant infirmier : “Je suis totalement pour. Mais, il faut qu’il soit appliquer à tout le monde, car si on a des amis qui n’ont pas les mêmes horaires et les mêmes vacances, cela devient vite embêtant. Et aussi pour les familles. J’ai une sœur qui est en secondaire et cette année, c’est plus compliqué pour les vacances. J’espère que ça sera d’application au plus vite.
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