in , ,

Le volontariat étudiant avec le Service Volontaire International (SVI)

L’objectif d’un volontaire doit rester d’apporter sa motivation et sa participation sans rien attendre en retour…

Service Volontaire International (SVI)

Qu’est-ce que le SVI :

Le Service Volontaire International (SVI) est une association de jeunesse pluraliste Belge gérée par et pour des jeunes, par et pour des bénévoles. Apolitique, sans appartenance religieuse, le SVI est ouvert à toutes et à tous, sans distinction de nationalité, de race, de philosophie, de moyen financier, d’éducation ou d’orientation sexuelle. Le SVI est enregistré en Belgique comme Association Sans But Lucratif (asbl).

Chaque année, le SVI cherche à envoyer plus de 300 volontaires belges à l’étranger et accueillir plus d’une centaine de jeunes volontaires étrangers en Belgique. Le SVI a pour objectif de rendre le volontariat international accessible à tous, essentiellement des jeunes de 18 à 30 ans.

La mission du SVI :

1. Promouvoir une société plus juste, de paix et de solidarité
2. Briser l’incompréhension culturelle entre personnes et nations
3. Informer et agir sur les questions environnementales, promouvoir l’éducation populaire et non-formelle,contribuer à réduire la pauvreté et renforcer les Droits des Hommes et des Femmes
4. Sensibiliser et impliquer les jeunes aux projets de solidarité internationale et de coopération au développement
5. Encourager les jeunes à participer activement à la vie de la société dans laquelle ils se trouvent
6. Soutenir et favoriser les échanges entre les organisations de volontariat et de jeunesses dans les pays en voie de développement
7. Promouvoir la citoyenneté européenne et internationale

ATTENTION : VolonTOURisme ne veut pas dire volontariat !

Afin de répondre aux souhaits du voyageur moderne, l’industrie du tourisme, et du tourisme « jeunes » en particulier, multiplie les offres et les produits. Quitte à faire des pays pauvres un immense parc d’attractions où illusions, bons sentiments et merveilleux riment avec profits. Le tourisme humanitaire, ou volontourisme, n’est rien d’autre qu’une forme de voyeurisme, une nouvelle forme de racisme « positif » (« même sans qualification vous pouvez les aider : ce sont des sous -développés ») et à un retour au mythe du bon sauvage : « Ils sont pauvres mais tellement heureux. Ce sont des gens simples qui seront ravis de vous inviter chez eux car vous n’êtes pas, vous, un touriste ».

Ces sociétés commerciales reprennent avec succès le concept « humanitaire » pour le transformer en une marchandise lucrative, une attraction touristique à la mode : « Voir et aider les pauvres ! Une aventure inoubliable ! ». Il n’est pas rare qu’un volontaire ait à payer 700 à 2000 euro, voyage non compris, pour 2 semaines de volontariat dans un pays en voie de développement. Sur place pourtant, l’association reçoit au mieux 20 à 150 euro … Vous avez dit ‘commerce’ équitable ?

Si vous souhaitez faire du tourisme, partez avec une véritable agence de voyage qui pourra vous offrir un vrai circuit touristique organisé par des professionnels du tourisme (être guide, c’est un métier !). Pour 2000 euro, vous pourrez prendre les services d’un excellent guide local, loger dans de bons hôtels, manger dans de vrais restaurants, etc.. et au final une grande partie de votre argent restera dans le pays visité. Par contre, si vous souhaitez faire du volontariat, partez avec le secteur associatif qui connait les besoins locaux. Le mélange du volontariat et du tourisme (volon-tourisme), n’est rien d’autre qu’un concept marketing attrayant offrant en réalité souvent ce qui a de pire dans les secteurs du volontariat et du tourisme: projets absurdes (repeindre une école toutes les deux semaines, donner des cours sans qualification, …) et le confort du volontariat pour le prix d’un voyage touristique de luxe (c’est bien connu, il faut voyager en troisième classe pour rencontrer les vrais locaux) …

Face à ce phénomène, le Service Volontaire International tient à informer le jeune public sur ce phénomène et ses conséquences désastreuses pour le secteur associatif, touristique et les populations locales :

« OUI, il est possible de faire du volontariat de qualité avec le secteur non marchand !
NON, le volontariat n’est pas un nouveau produit commercial !
NON, la pauvreté n’est pas une nouvelle attraction touristique ! »

Source : http://www.servicevolontaire.org/

Written by Kotplanet

What do you think?