Rédigé par Gwendoline Cuvelier pour Studéo
Qui a dit qu’un job étudiant était forcément barbant ? Ces jeunes Belges ont trouvé de quoi gagner un peu d’argent de poche de façon originale et amusante ! Florilège.
Félix, l’illusionniste
« Je travaille au musée des illusions à côté de la Grand-Place de Bruxelles. Mon boulot consiste à gérer l’accueil, les files d’attente, à expliquer les secrets des différentes illusions aux visiteurs et à prendre des photos d’eux aux stands particulièrement Instagrammables. C’est super chouette parce qu’on rencontre des touristes venus de partout dans le monde et ça me permet de m’entraîner en langues étrangères ! »
Marine, les papilles en éveil
« Pendant un mois d’été, j’ai été goûteuse. Mon rôle consistait à tester des tas de nouveaux produits alimentaires et à leur donner une note basée sur différents critères via une fiche d’évaluation. Comme j’adore manger, la mission était plutôt agréable. Ce n’était pas très intéressant mais c’était de l’argent facilement gagné. Le seul désavantage : je travaillais uniquement le matin et déguster une lasagne ou une pizza dès le réveil, c’est parfois un peu rude… »
Amaury, petite main de Justine Henin
« J’ai été ramasseur de balles au Championnat de Belgique de Tennis qui s’est déroulé dans mon club de l’époque. On était plusieurs jeunes à avoir suivi une petite formation pour expliquer les bases du job : comment se déplacer sur le terrain, lancer la balle, etc. C’était génial de côtoyer des joueurs professionnels et d’observer les matchs d’aussi près pour un passionné de tennis comme moi ! »
Sarah, membre de l’IKEA Family
« J’ai 24 ans et cela fait 6 ans que je travaille 8 heures par semaine pour IKEA. C’est devenu une deuxième famille ! Au début, j’ai commencé par servir les célèbres boulettes suédoises au restaurant. Aujourd’hui, je suis collaboratrice Småland. Je m’occupe des enfants à partir de 3 ans à la garderie située à l’entrée du magasin. Ils s’amusent dans la piscine à balles et on réalise des bricolages à thème avec eux. J’aime tellement l’entreprise que je suis actuellement en stage dans le département RH. J’espère y être embauchée après mes études. »
Catherine, travailleuse de l’aube
« Pendant deux ans, j’ai été maraichère tous les samedis. Je faisais ça avec une amie donc c’était plutôt cool parce qu’on passait notre temps à discuter. L’ambiance des marchés est très sympa : on est à l’extérieur, en contact avec des gens. Par contre, on devait être à 6h du matin sur place pour décharger la camionnette et installer les produits sur les étals. C’était super physique ! Surtout en plein hiver, lorsqu’il fait -12 degrés dehors. »
Denis, tenancier de sex-shop
« À 18 ans, je me suis retrouvé complètement fauché et un ami m’a parlé d’un job étudiant un peu spécial qu’il s’apprêtait à quitter : tenancier d’un sex-shop. Quand il m’a demandé si je voulais reprendre sa place, j’avais tellement besoin d’argent que j’ai foncé. Comme j’habitais tout près de l’établissement, je connaissais parfois les clients qui poussaient la porte. En me voyant, ils étaient terriblement gênés. Généralement, ils repartaient avec une simple huile de massage alors que je suis convaincu qu’ils avaient une autre idée derrière la tête… »
Robin, maître du jeu
« Je suis un fan inconditionnel des jeux d’évasion, et depuis 3 ans je travaille pour l’escape room “60minutes” à Bruxelles qui propose trois salles différentes. Ce que je préfère, c’est briefer les joueurs à leur arrivée et raconter le scénario de manière théâtrale. Ensuite, quand ils sont enfermés dans la pièce, je les observe avec des caméras depuis un poste de contrôle et les guide en leur donnant des indices si besoin. Je mets beaucoup de cœur à l’ouvrage parce que j’ai envie de leur transmettre ma passion pour le concept de l’escape game ! »
Arnaud, mascotte des Mauves
« Quand j’étais étudiant, j’ai réalisé un rêve de supporter : me mettre dans la peau du Ketje, la mascotte du club de football d’Anderlecht, lors d’une vingtaine de matchs. Mon job consistait à accompagner les enfants sur le terrain et à faire le zouave à la mi-temps pour chauffer le public. Grâce à cette expérience, j’ai tissé des liens d’amitié avec des joueurs que j’admirais, même si ceux-ci ne m’ont jamais vu sans ma “tête du Ketje” et ne me reconnaîtraient jamais en rue ! »
Corentin, responsable sensations fortes
« Je suis un bachelier en management du tourisme et des loisirs. Travailler en tant qu’étudiant à Walibi est donc une opportunité en or ! J’y occupe le poste d’opérateur d’attractions depuis 4 saisons. Mon rôle : faire passer la meilleure des journées aux visiteurs et assurer leur sécurité dans les attractions. Chaque matin, avant l’ouverture du parc, j’effectue un petit tour sur l’attraction qui m’est assignée pour m’assurer que tous les éléments du spectacle sont bien en place. C’est la partie que tout le monde envie le plus quand je raconte mon job à mes amis. Même après des dizaines de tests, les sensations fortes sont toujours au rendez-vous ! »