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A la découverte du processus de Bologne

A la découverte du décret de bologne…

Dans cette rubrique Kotplanet expose en quelques mots le décret de Bologne, ses tenants et ses aboutissements : l’équivalence des diplômes en Europe est un domaine sensible surtout pour les étudiants qui viennent en Belgique ou vont à l’étranger.

Le processus de Bologne

La Déclaration de Bologne

La « Déclaration de Bologne », sur l’harmonisation de l’enseignement supérieur (études et diplômes), a été signée par plusieurs pays européens le 19 juin 1999 (29 pays signataires : l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, la Bulgarie, le Danemark, l’Estonie, l’Espagne, la Finlande, la France, la Grèce, la Hongrie, l’Irlande, l’Islande, l’Italie, la Lettonie, la Lituanie, le Luxembourg, Malte, la Norvège, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal, le Royaume-Uni, la République tchèque, la Roumanie, la Slovaquie, la Slovénie, la Suède, la Suisse).

Cette harmonisation permet une plus grande lisibilité des diplômes dans toute l’Europe (au travers des Crédits ETCS), permet une plus grande mobilité (toujours grâce notamment au principe des ETCS) et facilite également la recherche d’un emploi à l’étranger.

Elle concerne les universités, les hautes écoles, les écoles supérieures des arts et les instituts supérieurs d’architecture.

Les ETCS, « crédits » dans les programmes d’études, représentent le travail fourni pour acquérir une matière: 60 crédits = 1 année d’études et une année d’étude représente pour l’étudiant une charge de travail d’environ 1.600 heures. Il ne s’agit plus seulement de la participation aux cours, travaux pratiques, stages, recherches ou enquêtes sur le terrain mais aussi du travail personnel (en bibliothèque ou à domicile) requis pour la préparation des travaux et la réussite des examens.

La réforme prévoit également la création d’académies, associations d’universités destinées à permettre aux institutions universitaires belges de mieux affronter la concurrence internationale.

DECLARATION DU « FORUM POLITIQUE DE BOLOGNE” 2009

Louvain-la-Neuve, 29 Avril 2009

« Il existe des valeurs et des principes partagés qui sous-tendent

l’enseignement supérieur, et une compréhension commune qui est fondamentale pour

atteindre le développement économique, social et humain. »

« …rôle majeur que joue l’enseignement supérieur dans le développement de

nos sociétés, fondées sur l’éducation et la formation tout au long de la vie pour tous, et sur

l’égalité des chances donnée à chacun pour accéder, à tous les niveaux de la société, à des

opportunités d’études. »

Il s’agit principalement de développer la reconnaissance mutuelle des diplômes et d’encourager une « circulation des cerveaux », juste et constructive.

Plus la compétitivité mondiale se durcit, plus la coopération locale, régionale, transfrontalière et intra européenne s’impose en matière d’enseignement supérieur en même temps que l’ouverture extra-européenne

 

Utilisation des crédits / ECTS

Les crédits (ETCS) sont inscrits dans la législation de la plupart des pays ayant pris part au processus de Bologne. Il s’agit d’un outil de mobilité (puisqu’on peut transférer ces crédits d’un établissement à l’autre en Europe), d’un outil d’organisation de l’enseignement (puisqu’on peut accumuler les crédits), d’un outil efficace pour les passerelles entre les différents secteurs de l’enseignement supérieur. Ces crédits sont également un outil important pour la formation continue.

Notes

L’évaluation finale d’un cours donné lors d’une formation se donne sous forme d’une note de 0 à 20, la réussite du cours étant donnée à partir de 10/20. L’évaluation d’une année ou d’un cycle se fait de la même manière par une note de 0 à 20 mais cette fois, l’année ou le cycle sont réussis à partir de 12/20 de moyenne.

Un étudiant qui a obtenu 12 ou plus à un cours au cours des 5 années académiques précédentes ne doit plus le représenter, quelque soit l’établissement en communauté française où il s’inscrit : la note est tout simplement « reportée ».

Une fois l’année ou le cycle jugé « réussi » par un jury, les crédits obtenus par l’étudiant lui sont définitivement acquis, quelque soit la note réelle obtenue (un étudiant peut donc réussir avec 14 de moyenne sur son année et un 9/20 obtenu dans un cours ; il ne devra pas représenter ce cours en question). Une année doit comprendre en moyenne 60 crédits mais on peut n’en présenter que minimum 48 sachant que le restant devra être obtenu l’année suivante.

 

Sources

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