Slow travelVacances

Comment voyager éco-responsable ?

Tu es sûrement déjà parti.e en vacances, et tu te souviens toi aussi de l’avalanche de touristes qu’on retrouve de plus en plus au quatre coins du monde. C’est clair, en deux semaines tu as appris le mandarin, le russe et tu as désormais quelques bases en congolais.  Alors si tu aimes défendre maman nature et que tu veux savoir comment voyager éco-responsable, on t’explique pourquoi le slow travel c’est parfait pour la cause écologique ! 

1/ Le tourisme de masse et ses conséquences écologiques 

Aujourd’hui, la pollution n’est plus seulement une question d’usines ou de plastique. Le tourisme se hisse peu à peu sur le classement des activités les plus polluantes pour Mère Nature

Une enquête exécutée 2009 et 2013 a décrété en 2018 que le tourisme mondial est responsable de 8% des émissions de gaz à effet de serre émises chaque année. Selon l’OMS, environ 1,4 milliards de personnes ont voyagé en 2018. Quand tu sais que tu arrives pas à rameuter 30 personnes à ta soirée, ça impressionne

Parmi les voyageurs les plus polluants, on compte les américains, les chinois, les allemands et les indiens. Mais de manière générale, chaque touriste pollue à sa manière lors de ses vacances. Lorsque tu sais qu’une personne sur deux a prit l’avion pour ses déplacements en 2018, tu réalises vite l’impact que nous avons tous sur l’environnement. Donc pas toujours facile de savoir comment voyager éco-responsable quand tous tes proches voyagent en polluant…

A/ Des destinations dégradées 

Autre constat : les destinations insulaires payent le lourd tribut de leur attractivité touristique. En 2018, les Philippines ont fermé plus de 6 mois l’île de Boracay aux touristes, car les hôtels déversaient leurs eaux usés directement dans la mer.  

Des îles comme les Maldives ou les Seychelles constate que 30 à 80% de leurs émissions nationales sont dues au tourisme international. Si tu es déjà parti.e en vacances avec tes potes dans des destinations à fort taux d’attractivité, tu as sûrement déjà constaté les dégâts que provoque cet emballement. 

Entre plages recouvertes de déchets et commerces traditionnels face au mur, le tourisme de masse ne fait pas que des heureux. Selon un rapport de WWF, 52% des déchets retrouvés en Mer Méditerranée proviennent du tourisme balnéaire. 

La surconsommation des ressources naturelles (énergie, eau, nourriture) est également une conséquence inévitable des conséquences écologiques du tourisme de masse. Sans même parler de la destruction des écosystèmes ou de la disparition de la biodiversité. Tu vas me dire que c’est pas gai tout ça, mais c’est la réalité mon gars ! 

B/ Et notre rôle à nous ? 

Nous contribuons tous à cet impact. Oui, même toi, qui lit cet article depuis ton lit, parce-que t’as pas pu partir en vacances cette année. Tu as déjà partagé des photos de lieux paradisiaques sur les réseaux sociaux ? Des lieux préservés et encore inconnus ont été largement relayés par des influenceurs et tiennent désormais leur grande popularité d’Internet. L’Islande est par exemple passée de 500 000 touristes en 2010 à plus de 2 millions en 2017. Des endroits tels que la vallée de Reykjadalur (à tes souhaits) ont dus être temporairement fermés au public en 2019, car la végétation avait souffert du passage continu. 

Les villes mettent peu à peu des mesures en place et cherchent comme voyager éco-responsable pour lutter contre la dégradation (environnementale, sonore ou sociale) de leur habitat. Venise, par exemple, a décidé de faire payer l’accès au centre historique entre 2,50€ et 10€ en fonction des saisons. Amsterdam a, quant à elle, interdit la construction de nouveaux hôtels dans le centre. 

Mais cela est-il vraiment suffisant ? 

Ne devrait-on pas plutôt prendre le mal à la racine et essayer de changer les comportements, plutôt que de ramasser les pots cassés ? La croissance du tourisme de masse d’ici 2050 aura pour effet d’accroître la consommation d’énergie de 154% et les émissions de GES de 131% ! 

Maintenant tu me dis “Ben ouai, mais comment voyager éco-responsable alors ?”. Si tu veux voyager tout en respectant la nature, et contribuer à l’engagement écologique, on te fait découvrir le slow travel

2/ Slow tourisme et cause écologique : voyager éco-responsable 

Le slow tourisme et la cause écologique, c’est une grande histoire d’amour ! En réponse au tourisme de masse, ce mouvement propose aujourd’hui d’allier plaisir de découvrir et respect de l’environnement. Il permet également d’apprendre comment voyager de façon éco-responsable et en accord avec la nature

A/ Pour voyager éco-responsable, utiliser d’autres transports 

L’un des piliers principaux du slow travel est le rejet des modes de transports polluants. En voyageant slow, tu préfères les transports en communs ou la marche à la voiture de location ou à l’avion. En effet, prendre le temps de voyager de manière plus slow te permet de mieux apprécier ton lieu de vacances

Le déplacement devient alors une activité à part entière, que tu te doit de savourer pour ce qu’elle te permet de voir : de nouveaux endroits, par lesquels tu ne serais jamais passé.e sinon. Plus que de passer d’un point A à un point B, on découvre le A1, A2,A3,… Et on savoure chaque aspect de son trajet

Pour faire écho à cette évolution de nos transports, le cyclotourisme séduit de plus en plus de monde. La pratique du vélo évolue en un style de voyage à part entière avec l’augmentation des voies cyclables et des aménagements. D’un point de vue technique, de plus en plus de matériel cyclable est adapté à l’itinérance. 

Le train est quant à lui l’un des moyens de transports les moins polluants pour la planète. Il permet d’accéder à de nouveaux paysages, et possède un côté plus “proche des autres” que les moyens de transport traditionnels. 

Quoi de mieux pour engager une conversation avec une personne que de rester plusieurs heures à côté d’elle ? 

B/ Voyager de façon plus responsable 

Éviter les destinations trop touristiques, se ressourcer dans des endroits plus calmes et moins connus : et si le remède à notre tourisme pollueur n’était pas le slow travel ? C’est en tout cas ce que pensent les dizaines de milliers de nouveaux adeptes chaque année. 

Privilégier une aventure plus respectueuse, quitte à moins en voir, ne semble finalement pas si difficile. Comment voyager éco-responsable ? Ça commence par prendre son temps, tout simplement. 

Un petit road trip avec Éclair Foudroyant, ton fidèle vélo, ça te tente ? 

Si tu veux en savoir plus sur le slow travel, retrouve toutes les informations dans notre rubrique Dossiers

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Journaliste stagiaire chez Kotplanet. Fervente défenseuse de l'humour dans ce monde de brutes, j'adore les pâtes bien cuites et les chiens.

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