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Les red flags pour détecter un pervers narcissique durant tes études

La vie universitaire, riche en découvertes, en rencontres. Mais pour d’autres, une rencontre peut être le début d’un cauchemar. Derrière certains comportements tout rose peut se cacher du vice. Faisons référence ici aux personnes victimes des pervers narcissiques, comment peuvent-elles voir les signaux, détecter ce type d’individu pour éviter bien des souffrances.

Tu ne sais pas comment reconnaître une personne toxique ?

1/ Un charme irrésistible : l’appât psychologique

Au premier abord, le pervers narcissique semble être la personne idéale. Charismatique et flatteur, plus que serviable, il s’adapte à tes goûts et se montre attentionné. Exemple dans les couloirs des auditoires ou lors d’un repas en kot, il te séduis en créant une proximité immédiate, te bombarde d’attention et d’affection, le “love bombing”, choses qui peuvent rapidement faire basculer une romance de conte de fées en un scénario de dépendance et de contrôle.

Pourquoi ça fonctionne ?

Il déclenche un effet dopamine, l’hormone du plaisir. Chaque geste valorisant te fais sentir spécial(e). Ce sentiment de bien-être devient rapidement addictif.

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2/ L’isolement progressif : briser tes repères

Peu à peu, il critique tes camarades de classe ou met en doute tes relations avec tes proches, camarade de classe.

  • « Pourquoi tes amis ne te soutiennent-ils jamais ? »
  • « Tes colocataires ne te comprennent pas comme moi. »

Ces remarques installent un doute. Progressivement, tu t’éloignes de tes repères (famille, amis) pour lui consacrer tout votre temps.

3/ La dépendance psychologique : une spirale addictive

Les pervers narcissiques utilisent des techniques proches de celles des addictions :

  • Phase de séduction : Ils te comblent d’attentions.
  • Dévalorisation : Peu à peu, ils insinuent que tu as des défauts.
  • Retour positif : Après une période de conflit, ils reviennent avec des gestes tendres.

Résultat ? tu deviens émotionnellement dépendant(e), espérant retrouver les bons moments du début, comme un étudiant espère un repas réconfortant après une longue journée.

4/ La culpabilité : un levier de contrôle 

Le pervers narcissique est un expert pour retourner la situation. Quand tu commences à exprimer des doutes ou des reproches, il se positionne en victime.

Lorsque tu exprimes des doutes, ils inversent les rôles :

  • « C’est toi qui exagères. »
  • « Si tu m’aimais vraiment, tu me comprendrais. »

La culpabilité est une émotion puissante. Elle te pousse à chercher à te racheter ou à vouloir sauver la relation, même si tu  n’es pas responsable. Ce mécanisme est particulièrement efficace sur les personnes généreuses ou empathiques.

5/ Un cycle toxique : attirer, briser, recommencer

Leur comportement est imprévisible : après des conflits ou des critiques, ils reviennent avec des promesses ou des gestes affectueux. Ce cycle déstabilisant te maintient dans une relation où tu espères constamment retrouver des moments de « normalité » “bonheur”. Exemple concret : Un camarade de cours qui, après avoir ignoré tes appels, t’invite soudainement à une soirée pour se racheter. Autre exemple, imagine, tu as fini les cours, tu prends un snack dans le distributeur de votre université. Parfois, il te donne ce que tu veux. Parfois, non. Tu sais qu’il est imprévisible, mais tu continues à insérer des pièces, espérant cette fois obtenir votre récompense.

6/ Les conséquences psychologiques : quand la victime se perd

Les victimes de pervers narcissiques dans un cadre étudiant peuvent ressentir :

  • Une baisse de l’estime de soi.
  • Une confusion mentale liée au stress.
  • Une peur de l’abandon, amplifiée par la dépendance émotionnelle.

Elles se persuadent que perdre cette personne serait insurmontable. Comparable à une drogue, le pervers narcissique alterne entre moments agréables (qui libèrent de la dopamine) et moments difficiles (qui augmentent le cortisol, l’hormone du stress). Ce cocktail chimique maintient la victime dans une quête constante de soulagement, exactement comme une dépendance.

Les kots, les cours et les relations étudiantes devraient être des espaces d’épanouissement. Si tu repères ces signes dans une relation en camarade de classe ou autre, n’hésites pas à demander de l’aide auprès des services d’accompagnement universitaire ou de professionnels. 

À qui parler quand on ne se sent pas bien ?

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