Tout étudiant belge a déjà entendu parler de la FEF, la Fédération Francophone des Étudiants. Elle est là pour représenter les étudiants francophones, mais pas que. De plus en plus présente dans les médias, Kotplanet te fait un retour sur cette fédération qui a un rôle important pour les étudiants francophones.
Trois lettres : FEF
Fédération des Étudiants Francophones. Trois mots derrière lesquels se cache un autre message : la FEF, c’est avant tout le syndicat des étudiant•e•s en fédération Wallonie-Bruxelles. La FEF représente alors quelques 165 000 étudiants, à travers la Wallonie et Bruxelles. La FEF est composée d’étudiants venant des Universités, des Hautes écoles et des Écoles supérieures d’art.
14 membres
14 membres actifs composent la FEF, et 500 étudiants en sont représentants. Mais la FEF est aussi composée des conseils étudiants des Universités, Hautes écoles et Écoles supérieures d’art, comme l’OEH pour la HELHa, l’ORE UMons, ou l’AGL pour Louvain-la-Neuve, etc. Au total, ce sont 36 conseils étudiants qui travaillent avec la FEF pour assurer la meilleure représentation possible à tous les étudiants dans leurs écoles. Des formations sont d’ailleurs faites par la FEF à destination de ces conseils étudiants. L’objectif est aussi de les accompagner dans leurs Universités et Hautes écoles. Une petite info : chaque année, un nouveau président•e est élu à la FEF. Et cette année, c’est Emila Hoxhaj qui est la présidente.
Son rôle
La FEF, en plus de représenter les étudiants, a aussi un rôle juridique, de défense des étudiants et d’information. Au total, ce sont près de 1500 dossiers traités par an. Pour la partie politique, la FEF reste un organisme politique indépendant, qui se positionne comme interlocuteur dans les débats sur l’enseignement supérieur. C’est notamment pour ça que tu en as entendu parler lors de la réforme du décret paysage. Les prise de décision de la FEF se basent sur des processus démocratiques, c’est-à-dire que chaque décision est prise par les représentant•e•s des étudiant•e•s, au terme d’un débat ouvert au sein de son Conseil Fédéral. Ensuite, la FEF remet sa décision auprès des organismes concernés.
Pourquoi parle-t-on de la FEF ?
Fondée depuis 1973, la FEF est aussi là pour favoriser la réussite de chacun•e. Avec la réforme du décret paysage, qui risque de rejeter près de 70 000 étudiants en fédération Wallonie-Bruxelles, la FEF mène des actions en faveur de son retrait. Elle a d’ailleurs organisé plusieurs rassemblements dans les villes étudiantes, et compte en organiser d’autres. En représentant les étudiant•e•s, la FEF est souvent invitée par les médias afin de parler des problématiques étudiantes, comme la précarité étudiante, mais aussi les problèmes de financement. Mais elle est aussi invitée par les ministères, notamment celui de l’enseignement supérieur, pour discuter des mesures qui sont/seront prises. Néanmoins, il faut savoir que la FEF n’a aucun poids de vote, elle est seulement là pour discuter, mais c’est déjà très bien ! Alors, merci la FEF.
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