Le 23 octobre, les différents campus à travers la Belgique se mettront en grève. Lancée par le collectif européen Stop Funding Genocide, cette action a pour but de mettre en lumière la position de la communauté académique face à la situation à Gaza.
Le campus de Bruxelles ne fera pas exception ! L’association inter-cercles ULB Palestine prévoit tout un programme pour cette journée de grève. Kotplanet t’explique tout.
1/ Un programme chargé
Ces dernières semaines, près de 37 cercles bruxellois se sont mis au travail pour organiser cette grève inédite. Ils ont finalement pu planifier une journée bien remplie, avec de nombreuses activités et de quoi te renseigner sur leur lutte.
Tout d’abord, le piquet de grève mettra en place un “blocage filtrant”. En gros, tu auras la possibilité d’entrer sur le campus, mais en passant par le piquet de grève et par les stands des cercles. Les gros auditoires seront, eux, complètement bloqués, et certain·nes profs ne feront pas cours. Pour les organisateur·rices de la grève, c’est une manière d’intéresser et d’instruire un maximum de personnes sur ce qu’il se passe en Palestine et à Gaza. Les barricades seront en place à partir de 5h du matin sur l’Avenue Paul Héger.
Sur le Solbosch, du café et des couques seront à disposition pour un petit dej’ à 8h, juste avant d’ouvrir, à 10h, le village associatif. Il sera composé de différents stands mis en place par les cercles participants et chaque stand abordera des thématiques relatives à la Palestine. Certains stands proposeront de la nourriture, de quoi prévoir ton lunch. Ensuite, vers 13h, un rassemblement est prévu devant le F1, suivi d’une marche et d’une conférence en plein air sur la Palestine. Et pour clôturer cette journée, le cercle de Jazz proposera un concert vers 16h.
Sur le campus d’ Erasme, tu pourras venir signer la banderole de la grève vers 12h et participer au départ collectif vers Solbosch à 13h.
2/ Une grève… dans quel but ?
A coup de réunions et d’assemblées générales publiques, les membres ont pu convenir de trois revendications principales, locales, nationales et internationales.
Localement, la communauté étudiante et académique demande un boycott académique des universités israéliennes. Au niveau national, elle demande au gouvernement belge d’opérer des sanctions envers le gouvernement israélien et une reconnaissance inconditionnelle de la Palestine. Et enfin, à l’internationale, la communauté demande une rupture des accords d’association UE-Israël (dans les accords Horizon).
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