L’été approche, et avec lui, le grand marathon des étudiants vers les terrains boueux, les files de food trucks et les tentes plantées de travers et surtout… Vers de super souvenirs ! Oui, on parle bien des festoch. Mais avant de te perdre dans une fosse en criant les paroles de ton groupe préféré, fais une pause. Car si les festivals sont une expérience collective, chaque festivalier a son style bien à lui. Voici notre top 5 des amateurs de festivals. Spoiler : tu vas forcément te reconnaître (ou reconnaître ton coloc).
1/ Le survivant du camping
Tu le repères direct : vieux short déchiré, lunettes de soleil datant de la dernière édition du festi, et une odeur corporelle pas hyper fresh. Lui, il est là pour vivre le vrai festival, celui où tu dors trois heures par nuit et où tu te douches… jamais (ou presque). Il a toujours un sac à dos rempli de solutions miracles : des nouilles instantanées, une brosse à dents et un rouleau de papier de toilette. Il ne voit que trois concerts, mais il est le Roi du camping.
2/ Le cuistot de l’extrême
Tandis que tu grignotes une chips de ton sac percé, lui, il te sort un tupperware de salade de pâtes, des wraps et un banana bread moelleux. Il est venu avec une glacière, un réchaud, des épices, et une vraie spatule (oui, oui). Au camping, c’est MasterChef. Sur le site du festoch, il dégaine ses lunchs soigneusement préparés et ses snacks trop bons pendant que toi, tu pleures devant un burger à 15 balles. Bonus : il est toujours prêt à partager, à condition que tu fasses la vaisselle (oups).
3/ L’expert musical (auto-proclamé)
Tu l’entends avant de le voir. Il prononce tous les noms d’artistes avec l’accent le plus international possible, ou avec une articulation qui ferait pleurer tes profs d’anglais. Il connaît les horaires de tous les concerts et juge ceux qui “ne comprennent rien au vrai son”. Il passe 70% de son temps à t’expliquer pourquoi ce groupe est “meilleur en live”. Mais bon, il te fait découvrir deux-trois pépites, alors tu le gardes dans ton groupe.
4/ Le touriste en perdition
Il est venu parce qu’on lui a dit que “c’était cool”. Il ne connaît aucun artiste de la line-up, mais il est motivé. Très motivé. Il vit le festival comme une colonie de vacances : tout est génial, même la boue, les files au bar. Il passe plus de temps à chercher ses potes ou son téléphone qu’à écouter des concerts, et il finit souvent dans un autre camping que le sien pour boire quelques bières avec ses nouveaux potes. Personne ne sait comment il survit, mais il revient chaque année, le sourire jusqu’aux oreilles.
5/ La machine de guerre
Elle a imprimé le programme, repéré les meilleurs spots, prévu des en-cas sains, un kit de survie et un plan B pour chaque imprévu. Elle optimise chaque minute du festival, te traîne de scène en scène à la minute près, te réveille à l’aube pour ne “rien rater”. À la fin, tu es rincé, mais tu as vu 28 concerts, mangé chaud chaque soir et survécu à une tempête. Grâce à elle. Et tu lui pardonneras presque de t’avoir réveillé pour le set d’un DJ slovène à 10h du matin.
Chaque festivalier a sa vibe, son style, ses galères et ses grands moments. Et entre deux bières tièdes et trois concerts sous la pluie, tout ça crée les souvenirs les plus fous de ta vie étudiante. Alors que tu sois là pour le son, les copains, ou juste pour dire “j’y étais”, n’oublie pas : le plus important, c’est de kiffer (et d’hydrater ta pote du cercle qui a foncé trop vite dans la fosse).
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