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La checklist pour ton premier festival

Ton pass est acheté, ta tente empruntée à ton cousin scout, et tu comptes les jours comme un gosse avant Noël. Oui oui, ton premier festival approche. Et même si tu te dis “ça va, c’est juste trois jours”, sache que sans un minimum de préparation, tu peux finir trempé, affamé, et perdu dans un camping qui sent la bière chaude. Alors pour t’éviter la méga loose, voici la checklist ultime pour survivre (et kiffer) ton premier festoch.

S’hydrater, tu feras

Tu crois que tu vas vivre d’amour, de musique et de bière tiède ? Mauvaise nouvelle : ton corps, lui, veut juste de l’eau. Entre le soleil, la foule, les concerts à enchaîner et les heures de sommeil sacrifiées, tu vas transpirer comme si tu passais le permis en doudoune. Ramène une gourde (les festivals ont souvent des points d’eau), bois régulièrement, et fais-toi un petit plaisir sur le camping en buvant quelques softs (et pas que des bières). 

Bien dormir, tu ne feras pas

Spoiler : tu vas mal dormir. Très mal. Entre le mec qui joue du ukulélé à 4h du mat’ et ton matelas gonflable qui décide de crever dès la première nuit, tu vas vite comprendre. Mais tu peux limiter la casse : prends des boules quies, un bon sac de couchage (pas celui “été tropical” à 8 balles), et une tente qui tient debout. Et si tu croises un coin d’ombre au camping : fonce. Ça t’évitera de cuire comme un rôti à 7h du matin.

Manger, tu n’oublieras pas

Oui, y’a des food trucks. Non, tu ne pourras pas te payer un burger à 15 balles trois fois par jour. Alors anticipe. Un petit réchaud, quelques plats simples (pâtes, wraps, salades de fruits), et des snacks pour tenir entre deux concerts (genre des petits chips). Bonus : pense à prendre un couteau, une cuillère, et de l’essuie-tout. Tu ne veux pas finir par manger ton riz froid à même le couvercle de ta glacière.

T’habiller en warrior, tu devras

En festival, la météo fait souvent grève de logique. Il peut faire 35°C le jour, puis pleuvoir comme un mois de novembre belge à 23h. Donc prévois tout : lunettes de soleil, anorak, chapeau, chaussettes sèches, chaussures fermées (les tongs, c’est marrant jusqu’au pogo), et une tenue de rechange planquée dans un sac étanche. Tu te remercieras le jour où ta tente aura pris l’eau pendant que tu hurlais les paroles d’un groupe que tu ne connaissais même pas.

Ton crew, tu ne perdras pas

Tu vas te perdre. C’est une certitude. Entre la foule, le réseau qui fait grève et les copains qui disparaissent dès qu’ils croisent une buvette, tu vas vite te retrouver seul devant un concert de techno expérimentale alors que tu visais du rap. Fais un point de ralliement avec ton groupe (l’énorme logo du festival, par exemple), note les numéros de tes potes sur ton bras (oui, à l’ancienne), et télécharge l’appli du festoch s’il y en a une. Il vaut mieux prévenir que galérer au milieu de 50 000 festivaliers qui cherchent tous “un pote qui s’appelle : Jules”.

Un premier festival, c’est une vraie expérience. Tu vas galérer un peu, rire beaucoup, faire des rencontres improbables et rentrer avec des souvenirs (parfois flous), mais précieux. Alors oui, prépare-toi un minimum (tu viens de lire l’article, donc c’est fait), mais surtout, lâche prise, vis le moment et oublie un peu ton téléphone. La vraie vie, elle est là : dans la boue, la musique et les potes qui dansent n’importe comment à 3h du mat.

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