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C’est quoi le revenge porn ?

C’est un mot que tu as sûrement déjà entendu à une terrasse de café. Que la table d’à côté en parle, ou qu’une de tes amies témoigne d’une mauvaise expérience. Et pour cause, selon une enquête de l’institut pour l’égalité entre les femmes et les hommes, 1 personne sur 100 a déjà été victime de revenge porn en Belgique. Et une personne (qui a entre 18 et 64 ans) sur 100, ça représente 70 000 personnes. Entre 2016 et 2020, ces faits ont été multipliés par six. Mais c’est quoi le revenge porn ? Kotplanet t’explique. 

Définition 

En français, on dit la “pornodivulgation”. C’est un contenu sexuellement explicite qui a été partagé en ligne ou à des personnes sans le consentement d’une ou plusieurs personnes qui apparaissent sur le contenu. Cet acte est souvent synonyme d’un acte de vengeance, et c’est pour ça que ça s’appelle du “revenge porn”, même si ce n’est pas une généralité. Le revenge porn est punissable par la loi, quel que soit le motif de l’acte. 

1 étudiant sur 6 se dit victime de harcèlement.

Les femmes et les hommes touchés

En Belgique, 1,2% d’hommes et 1,4% de femmes ont vécu du revenge porn. Les personnes ayant subi cette violence sexuelle en ligne attribuent un score inférieur à la moyenne concernant leur état de santé général et leur qualité de vie. Car le revenge porn porte atteinte à l’intégrité physique, mais aussi à la perception de la victime envers leur corps. Une victime sur deux a déclaré être mineure sur les images.

Les plus susceptibles de subir des pressions à prendre ou à faire des photos d’elles nues

15 % des femmes ont déjà fait l’expérience de subir des pressions de proches, de conjoints, ou même d’inconnus pour les pousser à prendre des photos d’elles-mêmes nues. Concernant les hommes, c’est 3% d’entre eux qui ont subi ces pressions. 

Les cas de revenge porn 

Toute diffusion ou partage non consenti d’une photo à caractère sexuel est un cas de revenge porn. Cela peut aller de la diffusion sur un site pornographique, sur un groupe Facebook, en story, par une lettre postale, que ce soit à un groupe de personne ou à une autre personne. Et tous ces cas sont punissables par la loi. Ils constituent aussi une forme de harcèlement et d’intimidation. 

Comment l’image numérique façonnent la confiance en soi.

La provenance des images

50 % des victimes ont créé eux-mêmes ces images, et 32 % ont donné leur autorisation pour créer ces images. Mais ce n’était en aucun cas une autorisation pour diffuser ces images. 25 % expliquent que ces images ont été créées à leur insu et 15 % qu’elles ont été créées contre leur volonté ou par la force. 

Les raisons

Il existe de multiples raisons de revenge porn. Mais souvent, cela va du chantage à l’intimidation. Il existe aussi l’abus de confiance, l’atteinte à la réputation de la victime, et le harcèlement. Les auteurs de ces expériences (comprenant aussi d’autres faits de cyberintimidations) sont souvent des connaissances, des amies, des partenaires ou des ex-partenaires. 

Que faire si on est victime ?

La première chose à faire est de faire des captures d’écran, d’avoir une preuve de la diffusion, même si c’est une lettre postale. Ensuite, tu peux déposer une plainte à la police qui prendra des mesures pour empêcher cette diffusion. Si tu es témoin, tu peux aussi faire des captures d’écran et prendre contact avec le centre psycho-social de ton établissement, qui te guidera pour en parler avec la victime. 
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Source : l’institut pour l’égalité entre les femmes et les hommes.

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