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La réforme du décret Paysage fait stresser les étudiants

La rentrée arrive à grands pas et avec elle, une question qui met une sacrée pression : « est-ce que je suis finançable ?  » Tu entends ce mot depuis le début de tes études, mais soyons honnêtes… tu n’es pas sûr·e de vraiment comprendre ce que ça veut dire. Rassure-toi, c’est normal. Et pas de panique, Kotplanet est là pour t’expliquer ce que ça englobe et pourquoi ça fait autant parler.

Que faire si tu n’es plus finançable ? On t’explique !

1/ Le décret Paysage, c’est quoi ?

Le décret Paysage, c’est le texte qui organise l’enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles. Depuis sa réforme, il impose surtout des règles plus strictes de finançabilité. En clair, si tu ne valides pas assez de crédits dans un certain délai, ton inscription n’est plus financée et ton établissement peut refuser de t’inscrire. Autant dire que la pression monte vite.

2/ Les règles à respecter

La réforme du décret Paysage impose désormais des délais serrés. Tu as deux ans maximum pour valider ta première année et cinq ans pour terminer ton bac. Si tu dépasses ces limites, tu deviens non-finançable et ton établissement peut refuser ton l’inscription.

Il existe quand même quelques exceptions. Dans certains cas, le jury peut décider de t’accorder une chance supplémentaire. Et même si la Fédération Wallonie-Bruxelles ne finance plus ton inscription, ton université ou ta haute école peut encore choisir de le faire. Mais attention : ces coups de pouce ne sont pas automatiques et dépendent vraiment de chaque situation.

3/ Pourquoi ça fait peur aux étudiants ?

Dans la réalité, peu d’étudiants terminent leur bac en trois ans. Entre une réorientation, une seconde sess’ compliquée ou un job étudiant qui prend du temps, les parcours sont rarement linéaires. Avant, c’était presque vu comme normal. Aujourd’hui, ça peut coûter cher puisqu’il en va directement de ton inscription.

À l’approche de la rentrée, l’inquiétude est bien présente chez les étudiants. Selon les estimations, près d’un étudiant sur trois pourrait se retrouver en situation de non-finançabilité.  

4/ Ce que vous en pensez

On vous a posé la question directement, et vos réponses montrent que la réforme ne rassure pas grand monde.

Sur 110 étudiants interrogés, seuls 8 % disent que les règles de finançabilité sont claires. La majorité, 57 %, comprend « plus ou moins » et 35 % avouent ne rien comprendre du tout. Autrement dit, pour beaucoup, la réforme reste un vrai casse-tête.

Et quand on parle de devenir non-finançable, le stress monte d’un cran. 42 % d’entre vous vivent ça comme une vraie angoisse, 37 % se sentent tranquilles et 9 % sont déjà non-finançables. Pour ces derniers, ce n’est pas une crainte future mais une réalité bien présente.

Enfin, sur la grande question « cette réforme aide ou exclut ? « , le résultat est net : 86 % pensent qu’elle va surtout exclure encore plus de jeunes, contre seulement 8 % qui y voient une aide pour réussir.

Et toi, tu te sens plutôt serein·e ou en stress face à la réforme ?

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