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Une trentaine d’organisations étudiantes réclament des repas à deux euros

Des repas à deux euros accessibles à tous et toutes dans les cantines universitaires, voilà ce qu’une trentaine d’organisations étudiantes réunies sous l’égide de la Fédération des étudiants francophones (FEF) ont réclamé mercredi lors d’un rassemblement à Bruxelles.

Une vingtaine d’étudiants et de représentants d’organisations se sont rassemblés devant le siège du gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles pour exiger de la ministre de l’Enseignement supérieur Valérie Glatigny (MR) le déblocage de fonds afin de garantir l’accès à des repas sains et abordables, nécessaires, selon eux, à l’établissement de meilleures conditions d’études possibles. Pour l’occasion, les manifestants ont disposé une table de banquet aux assiettes vides devant le bâtiment, avant d’entonner des chants et de lire des témoignages d’étudiants souffrant de la précarité.

Pour la présidente de la FEF, Emila Hoxhaj, la mise en place de plats à deux euros constitue une mesure en réalité assez simple à établir, quoique nécessitant un réel financement. « L’ULB l’a mise en place pour aider en début d’année les étudiants lors de la crise énergétique », rappelle-t-elle, « mais les étudiants de l’ULB sont maintenant menacés parce qu’il n’y a pas le financement nécessaire ». Selon Mme Hoxhaj, il n’est pas uniquement question de fonds. « Investir dans la jeunesse, c’est un choix politique, et ça on le répétera toujours. On peut aller chercher de l’argent où il y en a ». Selon elle, la ministre a aujourd’hui l’opportunité de réduire le coût des études pour les plus précaires, ce qui impactera leur santé et leur réussite.

Sollicité par Belga, Olivier Schotte, le porte-parole de la ministre, a quant à lui affirmé la position de celle-ci. « Nous avons, depuis 2019, augmenté les montants des bourses d’études – indexés pour répondre à l’augmentation du coût de la vie, et le nombre de bénéficiaires », précise-t-il. « Nous en avons fait de même pour les aides via les subsides sociaux, dont les montants sont également indexés, permettant aux établissements d’apporter un soutien sur-mesure pour toute une série de problèmes que les étudiants peuvent rencontrer. »

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