Ce lundi 10 novembre, prépare-toi à voir pas mal de pancartes dans les rues : une nouvelle grève nationale est prévue. Le mouvement vise le gouvernement actuel — celui de De Wever, avec la N-VA, le MR, les Engagés, Vooruit et le CD&V. Ensemble, leurs couleurs rappellent le drapeau de l’Arizona (oui oui), d’où le surnom du gouvernement. Mais concrètement, pourquoi le secteur public en a ras-le-bol au point de faire grève ? Kotplanet t’explique tout.
Connais-tu ces égards marquants entre l’emploi des hommes et celui des femmes ?
Qui participe à la grève ?
Ce lundi, le pays va tourner au ralenti. Tous les secteurs du public sont concernés : transports, administrations, hôpitaux… mais l’enseignement est particulièrement mobilisé et attire beaucoup l’attention dans les médias. Les trois grands syndicats — FGTB, CSC et CGSLB — se mobilisent ensemble pour défendre les conditions de travail dans l’ensemble des services publics.
Pour situer un peu : la FGTB représente le courant socialiste, très visible dans les actions et manifestations ; la CSC est le syndicat chrétien, très présent dans l’enseignement et les soins de santé ; et la CGSLB, le syndicat libéral, défend les travailleurs du public comme du privé. Ensemble, ils représentent la majorité des travailleurs du pays, et leur mobilisation a un vrai poids politique.
Concrètement, tout le secteur public sera touché, mais c’est dans les écoles que l’impact sera le plus visible : cours annulés ou déplacés, encadrement réduit…
Pourquoi font-ils grève ?
Alors pourquoi tout ce monde descend dans la rue ce 10 novembre ? La raison principale, c’est le ras-le-bol des services publics. Moins de personnel, plus de boulot, salaires stagnants… dans les écoles, les hôpitaux ou les administrations, ça commence à tirer sur les nerfs.
Ensuite, il y a le rallongement de l’âge de la retraite : travailler plus longtemps, c’est un vrai sujet de stress et d’injustice pour beaucoup.
Et puis il y a le sentiment de ne pas être écouté. Les syndicats reprochent au gouvernement de prendre des décisions “d’en haut” sans vraiment consulter ceux qui sont sur le terrain.
Enfin, l’enseignement est l’un des secteurs les plus mobilisés. Les enseignant·e·s dénoncent des classes trop chargées et un encadrement trop léger, et ne veulent pas que la situation continue de se détériorer.
Bref, cette grève, c’est un gros coup de gueule collectif : plus de moyens, plus de respect, et que les services publics puissent enfin respirer.
Et le gouvernement ?
Le gouvernement De Wever, alias la fameuse “coalition Arizona”, assure que tout ça est nécessaire pour garder les finances du pays à flot : réforme des retraites, budgets à équilibrer, marché du travail plus flexible… Officiellement, ils veulent aussi discuter avec les syndicats, mais côté travailleurs, ça passe plutôt pour du dialogue de façade : beaucoup estiment que les décisions sont déjà prises avant même de parler.
Et pour toi, étudiant·e ?
Lundi 10 novembre, ça va se sentir dans ton quotidien : certains cours risquent d’être annulés ou déplacés, ton prof pourrait être dans la rue plutôt qu’au tableau, et les transports ne seront pas tous au rendez-vous — bus, trams et trains risquent d’avoir du retard ou être supprimés. Même les guichets et services administratifs à la fac ou à la commune tourneront au ralenti. Vérifie tes cours, anticipe tes déplacements et garde ton calme, parce que c’est le mouvement des travailleurs du public qui se fait sentir… et toi, tu le vis direct.
En bref
Le 10 novembre, la grève va secouer le pays, toucher les transports, les écoles et tous les services publics. Pour toi, étudiant·e, ça veut surtout dire cours perturbés, trajets à prévoir et un lundi un peu chaotique. Mais derrière ce bazar, il y a un message clair : les travailleurs du public, et particulièrement les enseignant·e·s, veulent être écoutés, respectés et mieux soutenus.
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