Le 8 octobre, l’UMONS a introduit une demande d’habilitation pour un master de médecine à Mons. Ce mercredi 8 février, la ministre de l’Enseignement supérieur, Valérie Glatigny, a refusé cette demande d’habilitation. Tu trouveras plus d’informations sur cette phase dans notre article : le non de Glatigny au master de médecine pour l’UMons et l’UNamur divise la majorité. Mais le recteur de l’UMONS, ainsi que les étudiants, ne comptent pas en rester là.
Au niveau du recteur de l’UMONS, Philippe Dubois, il trouve que “Les propos de la ministre Glatigny sont mensongers.” Les arguments de la ministre sont ciblés sur un manque de moyen financier, et un manque à gagner considérable. Néanmoins, le recteur de l’UMONS souligne la pénurie, notamment localisée, de médecins et de spécialistes.
Et les étudiants dans tout ça ?
L’Organisation Représentative des Étudiants, les représentants des étudiants en médecine de Mons et la Fédération des Étudiants Francophones (FEF) ont réagi à l’opposition de la ministre. “La création d’un master en médecine est plus que nécessaire dans le Hainaut”, a affirmé la FEF. Ils soulignent aussi le prix des logements à Bruxelles, ou à Louvain-la-Neuve pour continuer leurs études. Mais aussi la proximité essentielle pour le Hainaut, qui souffre d’un niveau socio-économique faible. Le taux d’inscription dans l’enseignement supérieur est le plus bas en fédération Wallonie-Bruxelles.
En conclusion
Le refus du master de médecine à Mons est un nouveau coup de poignard pour un métier en pénurie. Après la crise de la COVID-19, la santé publique a plusieurs enjeux pour l’avenir, et la FEF affirme que la création de ce master à Mons aurait pu encourager un enseignement de la médecine plus proche pour les hennuyers.