Ce jeudi 16 octobre, plusieurs centaines d’étudiants se sont mobilisés à Bruxelles pour protester contre la réforme qui prévoit une augmentation du minerval de 835 € à 1.194 € d’ici 2026. Une mesure qui ne passe pas du tout auprès des jeunes, qui ont fait entendre leur voix dans les rues de la capitale. Kotplanet était sur place pour suivre cette journée de mobilisation étudiante, rythmée par des phrases fortes, des discussions et une volonté claire : défendre l’accessibilité de l’enseignement supérieur. Kotplanet te raconte.
14h00 : l’arrivée des étudiants
Dès 14h, les premiers groupes d’étudiants commencent à se rassembler à la Gare Centrale de Bruxelles. Beaucoup sont venus en train, notamment depuis Tournai, Mons, Namur, Liège, Charleroi et Louvain-la-Neuve, un trajet pris en charge par la FEF (Fédération des Étudiants Francophones), qui avait organisé les transports à l’avance. L’ambiance est déjà électrique : musique dans les enceintes, pancartes colorées dans les mains, et un mot d’ordre qui résonne fort : « 1.200€, c’est non ! ». Les étudiants sont venus motivés, prêts à défendre un enseignement accessible.
14h50 : départ de la marche pour la manifestation
C’est le grand départ. Le cortège se met en marche, direction le bâtiment du gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Les phrases fortes fusent, portées par des voix déterminées : « étudier est un droit qu’on ne négociera pas ! » ou encore « plus chauds que la réforme ! ». L’ambiance est à la fois revendicative et solidaire. Des passants s’arrêtent, des regards curieux se posent sur cette foule jeune et bruyante, bien décidée à faire entendre ses demandes : pas question de payer plus pour étudier.
15h20 : face au gouvernement, une voix étudiante qui porte
Le cortège arrive à la Place Surlet de Chokier, devant le siège du gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Les manifestants se placent face au bâtiment. Quelques étudiants entrent à l’intérieur pour entamer une discussion avec les représentants politiques. Nous avons pu échanger sur place avec Lenaïk, responsable de la communication pour la FEF. Elle nous confie : « 1200€ c’est inconcevable, donc on veut essayer de changer les réformes ou de les modifier pour que ça soit mieux pour les étudiants ». Elle insiste sur un point crucial : s’il doit y avoir une augmentation du minerval, elle doit s’accompagner d’une hausse des bourses et d’aides sociales plus importantes. Le but est donc de discuter pour éviter que le minerval devienne impayable pour les étudiants. Kotplanet va continuer à suivre le dossier et à t’informer sur le sujet.
Et toi, t’y étais ? Si tu as envie de partager ton expérience, n’hésite pas à nous envoyer un DM sur Insta ou un mail à leila@kotplanet.com
