La finançabilité, t’en entends parler partout en ce moment ? Normal, c’est LE sujet chaud de la rentrée 2025. Kotplanet t’explique en quelques mots pourquoi ça fait autant de bruit sur ton campus.
1/ Qu’est-ce que la finançabilité ?
La rentrée universitaire 2025 en Fédération Wallonie-Bruxelles est marquée par un débat intense autour de la finançabilité des étudiants. Ce terme désigne le droit pour un étudiant de bénéficier du financement public de ses études – bourses, aides et subventions – à condition de respecter certains critères académiques.
Concrètement, un étudiant doit obtenir la majorité de ses crédits dans un délai précis. S’il échoue, il peut être déclaré « non finançable » et perdre tout soutien pour poursuivre son cursus.
2/ Les enjeux pour les étudiants
En Belgique francophone, le coût des études est largement couvert par un subside de la Fédération Wallonie-Bruxelles mais seulement pour les étudiants « finançables ». Ceux qui perdent ce statut risquent donc de voir leur inscription refusée.
Ces règles, issues du décret « Paysage » et renforcées par le récent décret Glatigny, sont jugées trop strictes par de nombreux jeunes. Selon eux, elles ne tiennent pas compte de la précarité, du travail en parallèle ou de situations personnelles difficiles. Les associations étudiantes craignent une vague d’exclusions injustes, touchant surtout les plus fragiles.
3/ La mobilisation étudiante
Face à ces inquiétudes, environ 500 étudiants ont manifesté le 17 septembre devant le siège du gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles à Bruxelles. À l’appel de la Fédération des Étudiant·e·s Francophones (FEF), ils ont dénoncé une “injustice sociale” et demandé un moratoire sur l’application des nouvelles règles.
Le même jour, une cinquantaine d’étudiants se sont mobilisés à Mons, réclamant que l’année académique en cours ne soit pas comptabilisée dans le calcul de la finançabilité.
4/ Le malaise derrière la contestation
Au-delà des manifestations, le stress est réel : beaucoup d’étudiants vivent dans la peur de perdre leur financement, ce qui accentue la pression académique et pousse certains à envisager l’abandon.
Associations et syndicats appellent le gouvernement à rouvrir le dialogue et à faire de la finançabilité un outil qui favorise l’accès à l’enseignement supérieur, plutôt qu’un obstacle.
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