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Les étudiants français prennent part à la manifestation contre la réforme des retraites 

Une troisième journée de mobilisation a eu lieu en France, contre la réforme des retraites. Petit contexte : le 10 janvier, Élisabeth Borne, première ministre française, présente les principaux points de la réforme des retraites. Et un des points qui fait débat, c’est le retard de la retraite qui passe de 62 ans à 64 ans. Mais ce départ à l’âge légal ne se fait pas en un coup. En fait, il augmente de trois mois par ans, de 2023 à 2030. D’autres mesures ont été prises, telles que la durée de cotisation, les petites pensions, l’emploi des seniors ou encore les longues carrières

Des secteurs au ralenti

Bref, tu l’as compris, la plupart des Français ne sont pas contents de l’allongement de l’âge légal. Et ce mardi 7 février, c’est la troisième journée de mobilisation. Il y a eu des manifestations dans toutes la France, et aussi des perturbations dans les secteurs. Les secteurs les plus touchés sont ceux des transports et de l’énergie. Le secteur de l’enseignement s’est aussi mobilisé. Pour les lycéens (de la 3e à la 6e secondaire en Belgique), plus de 175 lycées étaient bloqués, avec des échauffements dans certains lycées de Paris. 

Des étudiants mécontents

Les étudiants et universitaires aussi se sont mobilisés. Dans une université à Paris, des étudiants ont bloqué les accès aux étages supérieurs pour empêcher les élèves de se rendre dans leurs classes cours. Interrogée par des médias français, Imane Ouelhadj, la présidente de l’UNEF (Union Nationale des Étudiants Français) témoigne : “Après la précarité étudiante à 20 ans, on ne veut pas d’une précarité à 67 ans. Notre objectif, c’est aussi de faire entendre la voix de la jeunesse.” À Rennes, les étudiants ont bloqué une FAC, avec le mobilier de celle-ci. Elle a été rouverte le 9 février, le temps de remettre en ordre les classes. 

Et en Belgique ?

Kotplanet a demandé à des étudiants belges quels auraient été leurs réactions si une réforme des retraites arrivaient en Belgique. 

Sophia, étudiante en relations publique : Moi, si jamais on me demandait de travailler 2 ans en plus dans le travail que je voudrais faire, cela ne me dérangerait pas, car ce n’est pas un métier pénible. Surtout que c’est un travail que j’ai envie de faire et qui me passionne. Néanmoins, je comprends que ça impacte certaines personnes comme les hommes du bâtiment. Après, je pense que j’aurais quand même manifesté mon soutien aux personnes que ça impacte plus. 

Célestin, étudiant en communication : Personnellement, je n’aurais pas manifesté. J’aurais sûrement eu du mal à l’accepter, mais je n’aurais pas manifesté. Mais, je comprends les étudiants qui l’ont fait, car avant même qu’ils rentrent dans la vie active, ils doivent déjà travailler deux ans de plus. Ils ont bien fait de montrer leurs voies. Après, est-ce que bloquer des FAC et des Universités et bloquer des personnes qui veulent aller au cours, ce n’est peut-être pas la bonne manière de la faire, car ils empêchent des personnes qui veulent aller en cours. 

Arthur, jeune travailleur en France : je trouve ça totalement normal que les étudiants soient descendus manifester. Moi, si je n’étais pas employé, je l’aurais sûrement fait aussi. Je suis aussi d’accord avec les blocages, car ça permet de toucher un maximum de personnes. Ça crée un peu un effet d’onde de choc pour toucher un maximum de personnes pour les faire réagir. 

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