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Le MOOC en Belgique, un outil d’e-learning efficace

Les MOOCs sont des cours en ligne ouverts à tous (Massive Open Online Course), apparus au début des années 2000 aux Etats-Unis mais repris depuis lors en Europe, notamment avec les MOOC en Belgique, et qui permettent d’enseigner à distance directement via son ordinateur ou sa tablette.

Un MOOC n’a aucune limite de participation. Ce type d’enseignement à distance est apparu d’abord aux Etats-Unis en 2000, mais a été repris depuis lors en Europe. En plus des outils traditionnels d’enseignement (comme les vidéo, les écrits, les travaux pratiques et exercices), les MOOCs fournissent également des fora de discussion qui sont accessibles aux étudiants, aux professeurs et  aux assistants.

Il existe plusieurs types de MOOCs: les uns offrent des cours en ligne totalement gratuits, avec accès également gratuit à tous les outils proposés alors que les autres n’offrent que l’inscription au cours, l’accès au matériel proposé est, quant à lui, payant.  D’autre part, certains MOOCs aboutissent à un diplôme reconnu par les universités alors que d’autres donnent bien un certificat, mais celui-ci ne sera pas nécessairement reconnu par les Ecoles ou les Universités. Il faut donc bien se renseigner avant de se lancer dans l’aventure des MOOCs.

Pourquoi faire un MOOC

  1. Il suffit d’avoir une connexion internet (Web ou Wi-Fi) pour s’inscrire et participer à un MOOC.
  2. Le cours sera donné en anglais mais de plus en plus d’étudiants le traduisent dans leur langue maternelle…ce qui rend le cours accessible aux non-anglophones.
  3. Tous les outils nécessaires sont mis en place pour le cours on-line.
  4. Quelle que soit l’heure ou le pays à partir duquel on s’inscrit, l’étudiant aura accès à son MOOC en Belgique.
  5. L’interactivité est quasi immediate.
  6. Chaque information est directement partagée par tous les inscrits.
  7. Le cadre de travail est tout à fait informel.
  8. Le contact entre tous les membres inscrits au MOOC en Belgique permet de progresser rapidement.
  9. Il est plus facile pour l’étudiant de faire une passerelle transversale avec ce système d’enseignement.
  10. Tout le monde peut s’inscrire.
  11. Ce système est parfaitement adapté au type d’enseignement continu à long terme : il n’y a pas d’âge limite pour s’inscrire…

Petite histoire du MOOC en Belgique et dans le monde

Le terme de “MOOC” a été inventé en 2008 par Dave Cormier de l’Université de Prince Edward Island et par Bryan Alexander du National Institute for Technology in Liberal Education en réaction à un cours intitulé « Connectivism and Connective Knowledge » qui s’adressait à un public de 25 étudiants payant leur minerval et assistant au cours in situ en même temps que 2200 étudiants inscrits sur le web et qui ne payaient rien du tout. Le cours était disponible grâce aux flux RSS et les étudiants du web pouvaient participer en ligne de manière aussi efficace et interactive que les autres grâce à des outils développés spécialement pour l’occasion.

Des MOOCs sur des plateformes originaires de partout dans le monde

Aux Etats-Unis, EdX offre près d’une centaine de cours donnés par 29 institutions réparties dans le monde. Coursera, une autre plateforme, offre 325 cours (dont 1/3 dans le domaine des sciences, 1/3 dans le domaine de l’art et des sciences humaines, ¼ dans le domaine des technologies et de l’informatique, 13% dans le commercial et 6% dans le domaine des mathématiques). Udacity, quant à elle, propose 26 cours dont un (CS101) aurait accueilli 300.000 étudiants en-ligne !

Edukart est la première plateforme indienne à être lancée en 2011 et Schoo, au Japon, propose lui aussi des MOOCs tandis qu’un entrepreneur indonésien lance sa propre plateforme, UCEO (Universitas Ciputra Entrepreneurship Online) pour enseigner différentes manières d’entreprendre son propre business.

Les européens ne sont pas en reste avec les finlandais qui, début 2012, lancent Eliademy.com. Fin 2012, c’est le tour de l’Angeterre avec Futurelearn qui rassemble des partenaires non-universitaires. Dans le même temps, ce sont les espagnols qui proposent le premier MOOC espagnol, Crypt4you et les allemands qui lancent avec succès la plateforme Iversity. OpenupEd est une plateforme européenne créée avec le support direct de l’Union Européenne. La plateforme irlandaise ALISON serait dans le top 20 de celles qui proposeraient le meilleur enseignement en-ligne. En octobre 2013, c’est au tour de la France de se lancer dans l’enseignement en-ligne avec la première Université Numérique de France (FUN).

L’université de New South Wales lance à son tour, fin 2012, un MOOC sur une toute nouvelle plateforme australienne, OpenLearning, qui propose des travaux de groupe, une notification automatique, une collaboration active entre étudiants et professeurs ou assistants, un enseignement plus « ludique » et plus agréable que l’enseignement traditionnel. En mars 2013, c’est au tour de la plateforme Open2Study de voir le jour en Australie.

C’est mi-2012 que la Startup Veduca lance son premier MOOC au Brésil en partenariat avec l’Université de São Paulo : les 2 premiers cours étaient Physique de base et Probabilités et Statistiques. Il y eut plus de 10.000 inscrits à ces 2 premiers cours !

Et le MOOC en Belgique ? C’est ce mois de février 2014 qui marque l’entrée de l’UCL avec LouvainX dans l’univers de l’enseignement en-ligne en proposant 4 cours MOOC  en Belgique au travers de la plateforme edX :

  • An Ansoms (ESPO) : Comprendre les crises agraire, alimentaire et développementale
  • Olivier De Schutter (DRT) : International Human Rights
  • Nathalie Schiffino (ESPO – Mons), Pierre Baudewyns, Vincent Legrand et Min Reuchamps (ESPO) : Science politique : concepts fondamentaux et leur application
  • Peter Van Roy (EPL) : Paradigms of Computer Programming

Comment fonctionne un MOOC en pratique

Le propre des MOOCs est de s’adresser dans un même temps à un nombre illimité d’inscrits. Deux approches distinctes se détachent du paysage pour transmettre cet enseignement au plus grand nombre tout en facilitant l’interaction des utilisateurs :

  1. Les cMOOCs ou MOOCs connectifs pronant plutôt l’examen des connaissances par ses pairs et la collaboration de groupes : les étudiants sont connectés entre eux afin de répondre aux questions posées ou de collaborer sur des projets communs. Ils devront également noter leurs camarades de cours car ils sont supposés apprendre également en donnant ces cotes.
  2. Les xMOOCs qui, à terme, ont comme but de fournir un certificat de réussite. Le feedback sera fait de manière automatique grâce aux évaluations en ligne (sous forme d’interrogations et/ou d’examens en ligne) ; les questions à choix multiples (QCM) ont la cote. Sinon, les webcams et certaines technologies d’écoute (développées par les services secrets) sont mises à contribution pour que les examens puissent se passer sans tricherie. Le test « adaptatif » peut être aussi d’application : les questions de l’examen se succèdent et sont plus ou moins difficiles selon la valeur de la réponse précédemment donnée par l’étudiant.

Les outils pour les classes en ligne

L’interaction humaine

Ce qui apparemment contribue sensiblement au succès des étudiants en ligne est le fait de pouvoir profiter d’un support permettant l’interactivité entre les étudiants et les assistants ou les professeurs mais aussi entre les étudiants eux-mêmes. Certains MOOC en Belgique assignent des mentors à chaque étudiant ou groupe d’étudiants. Ces mentors sont souvent des anciens étudiants volontaires pour diriger des groupes de discussion ou pour coacher des étudiants.

Des salles de cours alternées

Certaines écoles traditionnelles alternent parfois les cours en ligne et les cours in situ.  Les élèves regardent des conférences en ligne chez eux et travaillent sur leurs projets avec les assistants ou les professeurs en classe. Même ces cours « hybrides » sont apparemment à même d’améliorer les performances des élèves.

Encouragement

Différentes techniques sont mises en place pour assurer la connection avec les élèves inscrits e-ligne : ces techniques comprennent notamment des commentaires audio plutôt qu’écrits sur les exercices realisés par les élèves, des vidéos hebdomadaires de mises à jour des cours et l’envoi d’e-mails de félicitation (très important, les encouragements surtout pour ceux qui sont un peu à la traîne) à propos des projets réalisés par les élèves.

Les notes

Organiser les cours au travers d’exercices et de défis à réaliser serait beaucoup plus efficace comme méthode d’apprentissage que l’enseignement donné sous forme ex-cathedra. Certains MOOCs proposent une valorisation de leurs cours sous forme de certificats et même de crédits acquis pour l’étudiant. Les cours sont généralement gratuits mais les certificats « vérifiés » seraient payants (de 25$ jusqu’à 200$, mais avec une moyenne générale tournant plutôt autour de 50$), il s’agit de vérifier que c’est bien l’élève en question qui a suivi le cours et a réussi à obtenir ce certificat afin de pouvoir le valoriser soit auprès d’une université soit d’une entreprise.

Sources

France Université Numérique

OpenCulture

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