Décidément, chez les étudiants belges, on aime faire des bals. En même temps, toutes les occasions sont bonnes pour faire la fête… Tandis que le bal des bleus se tient au début de l’année scolaire, le bal des busés, lui, est le dernier bal avant le début des vacances. Il se tient fin juin, l’occasion de faire la fête avant les jobs étudiants.
C’est quoi un busé ?
Un busé, un mot presque inconnu dans le vocabulaire de tous, désigne un étudiant qui échoue à un examen. Et il y en a beaucoup, je dois vous dire. Le mot busé a aussi ses alternatives et ses déclinaisons. Un buseur est un professeur sévère, qui fait échouer toute sa classe. Et une buse, ce n’est pas que le rapace (petite rèf à tous les étudiants en biologie et agronomie), une buse, c’est aussi un échec. Ainsi, un busé se prend une buse par un buseur. Vous ne comprenez rien ? C’est normal, mais vous pourrez comprendre la suite de cet article aisément.
Pourquoi un bal ?
Évidemment, quand on a un échec à un examen (et qu’on devient de ce fait un busé), on est triste et déprimé d’avoir une seconde session. Mais quoi de mieux que de faire la fête pour aller mieux ? Ah, rien probablement. Et voilà le bal des busés. Une manière de se déhancher pour oublier que si ce n’était pas à point négatif, on aurait réussi. Mais le bal des busés n’est pas consacré qu’à nos échecs scolaires. C’est aussi une manière de faire la fête après le blocus de juin, et la dure session d’examen, ainsi qu’une manière de faire la fête avant les vacances.
Chaque ville étudiante a son bal des busés, qui rassemblent environ 5 000 étudiants, sous les chapiteaux, ou à l’extérieur en fonction du temps. Les bals des busés se tiennent la dernière semaine de juin, et sont organisés par des cercles ou des associations étudiantes. Évidemment, il ne faut pas avoir des examens de repassage pour y accéder, car l’entrée est ouverte à tous les étudiants.
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