Malgré pas mal de similitudes, l’enseignement supérieur reste, à bien des égards, très différent de l’enseignement secondaire. Pour certains, la transition se fait toute seule, pour d’autres, ça peut parfois être compliqué de se retrouver. Un des éléments principaux qui caractérisent l’enseignement supérieur : l’autonomie. Que faire pour ne pas se perdre dans cette nouvelle manière d’apprendre ? Dans cet article, tu trouveras les clés pour gérer la transition vers un enseignement autonome !
1/ Se renseigner correctement
Il existe différents types d’enseignements supérieurs, je ne t’apprends rien en disant (ou plutôt en écrivant) ça. Cependant, il est facile de tomber dans le piège de décider de s’inscrire dans un établissement sans avoir fait des recherches préalables sur tous les autres établissements supérieurs qui existent. Certes, choisir ses études ne relève pas d’une décision de vie ou de mort (et bien heureusement d’ailleurs) mais prendre le temps de faire des recherches approfondies sur les différents établissements va te permettre de comprendre ce qui te correspond le mieux. En effet, pour certaines personnes, l’université est un cadre d’apprentissage parfait. Pour d’autres, il est nécessaire d’avoir un cadre avec un enseignement plus pratique que théorique.
Connais-tu les principales différences entre université et haute-école ?
2/ Être appliqué.e
L’enseignement supérieur, où que l’on soit, demande d’être appliqué.e et régulier.ère. C’est particulièrement tentant de se laisser aller, de se dire que “bof, j’ai tout le temps de rattraper ça, après tout c’est moi qui décide de mon rythme”. Alors, oui, selon ton horaire et la disposition de tes cours, tu peux en effet te permettre de travailler quand tu veux, où tu veux. Après un enseignement secondaire plus “strict”, où les horaires sont fixes et le travail plus fréquent (des devoirs, des tests, etc.), arriver dans un cursus universitaire où le travail fourni ne dépend (presque) que de la volonté de l’étudiant.e semble être une immense liberté (il y a bien sûr des exceptions selon les études choisies et la charge de travail attendue). Mais plus tôt tu commenceras à t’organiser dans ton travail, plus le.a futur.e toi te remerciera !
3/ Demander conseil si nécessaire
Il n’y a aucun désavantage à demander de l’aide aux gens autour de soi. Qu’il s’agisse d’un parent, d’un.e pote, de ton/ta petit.e-ami.e ou encore d’un conseiller d’orientation, demander conseil à une personne proche et/ou professionnelle peut grandement t’aider dans ta transition vers un enseignement autonome. Si tu as l’impression d’être face à un mur, que tu hésites, ou simplement que tu souhaites une autre opinion, prends le temps de parler à quelqu’un autour de toi.
Tu te rends compte que tes études ne te plaisent pas et tu ne sais pas comment en parler ?
4/ Trouver la méthode de travail qui te correspond
Je ne t’apprends rien là encore, mais il existe une multitude de techniques et méthodes d’apprentissage. Lorsqu’on arrive dans les études supérieures, on peut parfois se sentir perdu.e et ne pas savoir par où commencer, combien de temps consacrer à ses études, comment combiner les études et la vie personnelle (sport, loisirs, sorties, etc.). Bref, beaucoup de questions se posent lorsqu’il s’agit de savoir comment s’y prendre pour travailler de manière efficace. Alors pour ça, tu dois trouver la méthode de travail qui te convient ! Par exemple, il existe la technique Pomodoro, ou encore plusieurs applications qui te poussent à travailler. En effet, c’est une chose de si prendre tôt dans son travail pour ne pas accumuler du retard mais, quand on a l’habitude de l’horaire et de la charge de travail pendant l’enseignement secondaire, on peut parfois avoir l’impression de foncer dans le mur et d’être complètement à l’ouest lorsqu’on commence à étudier à l’université et/ou en haute-école. N’hésite pas à faire des recherches sur différentes méthodes afin de trouver celle qui t’aidera à travailler de manière autonome et efficace.
En bref, le plus important, c’est de se connaître : connaître ses besoins, ses limites, ses aspirations. Il n’est parfois pas facile de savoir gérer la transition vers un enseignement autonome, mais il y a de nombreux moyens de surpasser cet obstacle !
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