Chaque année, le blocus revient comme un momentum qu’on aimerait bien éviter. Entre les fiches récapitulatives, le café à outrance et les tentations de procrastination, la période de révision n’est pas toujours une partie de plaisir. Pourtant, certaines erreurs, souvent commises sans s’en rendre compte, peuvent ruiner ton efficacité. Voici quatre pièges classiques à éviter pour survivre au blocus sans perdre la tête ni ton moral. Promis, ça va le faire !
Tu veux des fiches récapitulatives en béton ?
1/ Se lancer sans plan d’attaque
La plus grosse erreur du blocus, c’est de se dire « je vais juste bosser un peu chaque jour » sans réelle organisation. Résultat : tu passes plus de temps à choisir par quel cours commencer qu’à réviser réellement. Un bon plan de blocus, c’est comme une carte au trésor : il te guide et te motive. Prends une heure pour établir ton planning, en divisant tes journées par matière et par objectifs. Et surtout, reste réaliste. Mieux vaut prévoir des sessions courtes mais régulières que d’imaginer des marathons de douze heures que tu n’arriveras jamais à tenir. Tu veux te fixer un nombre de pages par jour ? C’est clairement une bonne approche, au moins tu regardes ton efficacité plutôt que les heures passées devant tes feuilles.
Mais comment créer un bon planning ?
2/ Négliger les pauses et le sommeil
Croire qu’il faut travailler non-stop pour réussir, c’est une fausse bonne idée. Le cerveau a besoin de pauses pour assimiler les informations et rester concentré. Sans sommeil, ta mémoire et ta motivation s’effondrent. L’idéal ? Des sessions de 50 minutes suivies de 10 minutes de pause, et une vraie coupure toutes les 2-3 heures. Quant au sommeil, 7 à 8 heures par nuit restent essentielles (et pas 5H, même si tu ne te sens pas fatigué). Une tête bien reposée retient toujours mieux qu’une tête épuisée. Et même en dehors du blocus, place ton sommeil dans tes priorités. Il régule tes hormones, ton humeur et ça change la donne.
3/ Se comparer aux autres
Pendant le blocus, les réseaux sociaux deviennent des terrains minés où un sentiment de culpabilité t’attend forcément. Entre celui qui dit avoir déjà fini ses révisions et celle qui poste ses fiches ultra-colorées, difficile de ne pas se sentir en retard. Pourtant, chaque étudiant apprend différemment. Se comparer, c’est perdre confiance et se mettre inutilement la pression. Concentre-toi sur ton propre rythme, sur ta méthode de travail et sur tes progrès. Au final, ce qui compte, ce n’est pas la vitesse à laquelle tu avances, mais la qualité de ta préparation. Autre comparaison possible ? À la sortie d’un examen, n’écoute pas ce que Pierre a mis comme réponse à la question 32. C’est derrière toi, il faut passer au prochain examen sans te démotiver à cause du perfectionnisme de Monsieur Pierre.
4/ Oublier de s’accorder du temps pour soi
Le blocus ne doit pas être une période d’isolement total. Couper tout plaisir pour réviser du matin au soir est contre-productif : ton moral en prend un coup, et ta motivation fond comme neige au soleil. Garde des moments pour te détendre : un film, une promenade, un repas entre amis. Si ce sont les périodes des fêtes de fin d’année, profite d’un moment qualitatif sans te sentir coupable. Au début de l’été ? Profite également d’une belle fin de journée bien entouré de tes proches. Ces parenthèses te permettront de recharger les batteries et de revenir à tes cours plus concentré. Le secret, c’est l’équilibre. Réviser, oui, mais vivre aussi hein.
Le blocus n’est jamais une période simple, mais il peut devenir beaucoup plus gérable si tu évites ces erreurs classiques. Une bonne organisation, du repos, une dose de confiance et un peu de bienveillance envers toi-même, et tu verras que tout devient plus fluide (du moins, on l’espère). Le plus important, ce n’est pas de travailler tout le temps, mais de travailler intelligemment. Alors respire, planifie, révise… et surtout, DORS !
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