Le harcèlement, ce n’est pas que dans la cour de récréation des secondaires. Le harcèlement est partout, jusque dans nos téléphones. En cours, sur les groupes de classe, par message privé, en story, le harcèlement peut toucher tout le monde. Des plus jeunes aux plus âgés, en passant par les étudiants. Une blague sur un groupe de classe, des remarques en auditoire, ou même de l’exclusion en soirée, il y a plusieurs signes que c’est du harcèlement. Kotplanet te donne 7 signes que c’est du harcèlement, et pas une simple blague.
Il y a un signe d’exclusion
Ce n’est pas “juste une blague entre nous”, mais ça relève de l’exclusion d’une personne ou d’un groupe de personnes. Si ça s’en prend toujours à la même personne, celle-ci se retrouve exclue du groupe général. Et d’autres signes sont symbole de cette exclusion : personne ne lui adresse la parole, pourtant elle revient toujours dans les discussions de groupe “pour en rire”.
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Les blagues sont répétitives
Ce sont toujours les mêmes blagues, sur la/les mêmes personnes. Pourtant, dans le reste du groupe ou de la conversation, aucune autre blague sur d’autres personnes. Au bout d’un moment, ce n’est pas juste pour rire, par exemple, d’une situation, mais ça montre une forme de harcèlement.
Ça attaque la personnalité
Si les blagues ne portent pas sur une situation en général, mais sur la personnalité, sa façon de s’habiller ou de s’exprimer, c’est que c’est du harcèlement. Le harcèlement porte souvent sur la personnalité de la victime. Et même quand tu penses que les blagues portent sur des situations, souvent, elles portent aussi sur la personnalité de la victime.
Le consentement est absent
Si la personne n’a pas donné son accord pour être affichée en story, ou sur un groupe Facebook, c’est aussi du harcèlement. Et certains disent “oui, mais il/elle trouve aussi ça drôle”. Pourtant, ça ne justifie pas qu’il/elle se fasse afficher sans donner son accord.
Ça impacte la santé mentale
Si la personne a déjà dit à plusieurs reprises que ça ne la faisait pas rire, et que ça la mettait mal à l’aise, c’est un signe que ça impacte sa santé mentale. Et le harcèlement a cette grande particularité là : porter atteinte à la santé mentale de la victime.
La relation est inégale
C’est comme une relation de pouvoir : on peut se moquer d’elle, mais elle ne peut pas se moquer de nous. Mais aussi dans la hiérarchie : c’est un•e ancien•ne qui se moque d’un•e nouveau•elle, c’est un assistant•e qui se moque d’un• élève, etc.
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C’est généralement en public
En tout cas, la face visible se fait en public : des blagues dans l’auditoire, des groupes Facebook où on se moque, etc. Pourtant, le harcèlement est bel et bien privé aussi. Ça passe par des messages d’intimidation, des insultes, etc.
Si ces signes te parlent, concernant ton cas ou une autre personne, que tu sois proche d’elle ou pas, il existe plusieurs plateformes pour en parler et être aidé. Le site Safeonweb met à disposition des lignes et des chats pour les victimes de cyberharcèlement. La plateforme web cybersquad propose aux jeunes un lieu d’échange autour des questions qu’ils se posent sur internet et les réseaux. Le centre psycho-social de ton établissement peut aussi te proposer des outils pour y faire face ou pour aider une personne. Mais le plus important, c’est d’en parler.
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