Même si la société penche vers de plus en plus d’égalité en matière d’emploi pour les femmes et les hommes, il reste des différences marquantes. Certes, beaucoup de ces différences diminuent au fil du temps, mais c’est important d’en parler, pour te sensibiliser et sensibiliser les employeurs. Kotplanet t’a fait une sélection de 7 écarts marquants entre l’emploi des femmes et celui des hommes en Belgique.
8 secteurs professionnels sur 20 sont mixtes
Ce qui veut dire que 12 secteurs sont genrés, c’est-à-dire qu’ils comprennent entre 40 et 60 % d’hommes et de femmes. Un secteur mixte, c’est un secteur qui offre les mêmes chances aux hommes et aux femmes en matière d’emploi et de formation. Bien souvent, les stéréotypes quant à certains métiers freinent les femmes ou les hommes à sortir du cadre et à tenter un métier dits “féminins” ou “masculins”.
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Au plus il y a d’enfants, au plus le taux d’emploi des femmes diminuent
Et oui, au plus un ménage a des enfants, au plus le taux d’emploi des femmes diminuent, tandis que celui des hommes reste constant. Si un couple n’a pas d’enfant, le taux d’emploi des femmes et des hommes est respectivement de 79,6 % et 80,4 %. Si une famille a un enfant, il passe à 78,6 % et 90,7 %. Et si une famille a 3 enfants ou plus, il diminue pour les femmes à 60,2 % et reste, pour les hommes, à 80,4 %.
La Belgique compte 2 fois plus d’indépendant
Avec 473 000 indépendants contre 262 000 indépendantes, il y a presque deux fois plus d’hommes indépendants que de femmes. 36 % des indépendants sont des femmes contre 64 % d’hommes. Cette différence peut s’expliquer par plusieurs facteurs : l’entrepreneuriat est souvent associé à des qualités perçues comme masculines au sein de la société (prise de risque, autonomie). Mais aussi, les femmes sont parfois jugées moins crédibles par les investisseurs, ce qui freine leur légitimité en tant qu’entrepreneures.
Les hommes prennent moins d’ajustement pour concilier vie pro et vie perso
Presque la moitié des femmes doivent faire des ajustements concrets afin de rendre supportable la conciliation entre vie professionnelle et privée (46,1 % des femmes). Contre combien d’hommes ? Un cinquième (21,6 %)… On pointe comme raison le partage inégale de la charge mentale dans les ménages, mais aussi le partage inégal des tâches telles que l’éducation, le ménage, et autre. Cet ajustement est souvent une diminution du temps de travail.
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40 % de femmes ont un temps partiel contre 13 % d’hommes
Contre 13 % d’hommes qui ont des temps partiels (sur la totalité des hommes qui travaillent). Cet écart est lié à l’écart qui concerne les ajustements entre vie professionnelle et vie privée. Pourtant, ça reste un écart marquant, même s’il diminue. Une conséquence de cet écart reste le salaire : même si le salaire horaire est équivalent entre les femmes et les hommes qui ont le même diplôme en Belgique, les femmes prennent plus de temps partiels, fait qu’elles gagnent moins à la fin du mois.
41 % des plaintes pour discrimination concernent la maternité et la grossesse
En Belgique, la grossesse et la parentalité sont des critères protégés dans la législation anti-discrimination au travail. Pourtant, 41 % des plaintes pour discrimination au travail concernent la maternité ou la grossesse.
60 % des entreprises françaises ont moins de 30 % de femmes cadres dirigeantes
Aller, une petite statistique française pour clôturer cet article, mais c’est aussi important d’en parler. Seulement 5 % des entreprises françaises ont 60 % ou plus de femmes cadres dirigeantes, c’est-à-dire des femmes à des postes à responsabilités. Et 60 % des entreprises françaises ont moins de 30 % de femmes cadres dirigeantes… ce qui montre qu’elles ont moins accès à des postes à responsabilité.
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Sources :
