Tu l’as probablement vu dans ta ville étudiante, ou du moins, tu en as entendu parler : de nombreux étudiants se sont mobilisé ce 22 février pour le retrait de la réforme du décret paysage. Ils étaient présents à Bruxelles, Louvain-la-Neuve, Mons et Liège, afin de se faire entendre auprès des politiques.
Tu te poses des questions sur le décret paysage ? On t’explique C’est quoi le décret paysage.
Un appel de la FEF
La FEF, la fédération des étudiants francophones, exige un retrait de la réforme du décret paysage. Cette réforme, est déjà d’application depuis deux ans. Mais les étudiants ont pu observer ses effets néfastes cette année scolaire. De plus, cette réforme s’appliquera à tous les étudiants, y compris ceux inscrits dans l’ancien régime. La FEF a appelé les étudiants à manifester dans les villes étudiantes. Une pétition contre cette réforme, aussi lancée à l’initiative de la FEF, a d’ailleurs recueilli plus de 48 000 signatures. Les manifestations avaient pour but de se faire entendre auprès de la ministre de l’Enseignement supérieur Françoise Bertieaux.
Du côté de la ministre
Du côté de Françoise Bertieaux, un retrait de la réforme du décret paysage n’est pas envisageable. Au micro de la RTBF, elle affirme “qu’il fallait corriger certains effets pervers du décret paysage.”, mais aussi “relever les attentes en matière de réussite chez les étudiants.”. La ministre affirme que le texte a été voté il y a deux ans par le gouvernement, et qu’un retour en arrière n’est pas prévu.
La FEF estime, elle, que c’est la réussite des étudiants qui est en danger. Cette réforme nuirait plus fortement à la réussite des étudiants précaires, qui doivent combiner job étudiant et cours.
Un refinancement de l’Enseignement supérieur
Mais les étudiants sont aussi descendus dans les rues pour demander un refinancement de l’Enseignement supérieur. Les conditions d’examens déplorables de janvier interpellent la FEF, qui montre un manque de moyen pour ces étudiants et pour les infrastructures. Elle explique au micro de la RTBF que le nombre d’étudiants est en augmentation, mais sans moyens prévus par les politiques, le financement n’assure pas l’accessibilité et la réussite de tous. La précarité étudiante était aussi un sujet mis en avant lors des manifestations.
Toutes ces manifestations se sont déroulées dans le calme et la bienveillance. La FEF prévoit d’autres actions à venir dans les mois prochains.
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