Lorsque l’on est étudiant, il est très facile que l’on tombe dans des pièges de l’information. Avec les réseaux sociaux, la proximité est immédiate et puissante. Il y a tellement d’informations arrivant de toutes parts que tu peux te perdre dans ce flux. Il est très facile de partager une information faussée. Cette désinformation touche de nombreuses thématiques qui ont été et sont présentes dans l’actualité comme la crise du Covid, les élections présidentielles aux États-Unis de 2016, la guerre en Ukraine. Pour démêler le vrai du faux, demande-toi déjà à quel média tu fais confiance ? Kotplanet te donne des pistes de réflexion pour faire la distinction.
Vérifier tes sources est crucial dans le cadre de tes études.
1/ Se fier aux médias de référence
En Belgique, tu as plusieurs médias de référence comme Le Soir, La RTBF ou Arte. D’autres médias, comme RTL TVI (qui est un média privé), ont une stratégie différente. Les médias fiables (radios, télévisions, digitaux) restent des références tout en ayant su évoluer avec le temps. Savais-tu que le média Le Soir offre un abonnement de deux ans aux étudiant(e)s. Cela avec pour but de permettre à ces dernier(e)s de s’informer de manière fiable pour opérer leurs choix de vie. Ces organes sont tenus par un devoir d’information et de crédibilité plus qu’élevé. L’État finance toujours un média pour qu’il soit l’un des piliers de l’info.
Apprendre à connaître certains points sur la problématique des fakes-news.
2/ Vérifier le niveau de désinformation
Un nombre très élevé d’informations transitent par les divers canaux comme la télévision, les réseaux sociaux, la radio. Il est difficile, à certains moments, de faire la fracture du réel et de la fiction. Pour t’aider en tant qu’étudiant lors de tes travaux afin d’analyser tes sources, il existe des sites de fact-checking. Ce dernier est une technique qui consiste en la vérification des faits énoncés dans un discours médiatique. Des sites comme faky, le désintox d’Arte, BBC reality check et autres apportent une réponse sur base d’analyses de plusieurs critères comme le niveau de désinformation, de subjectivité et autres.
3/ Varier ses sources et distinguer
Dans un travail, les profs aiment toujours observer une diversité des sources même si cela concerne la même info. Petit tip, lorsque tu fais ta bibliographie dans un travail, la norme APA est la plus commune. N’hésite pas aussi à sortir de nos frontières pour aller consulter des médias français comme Le Monde, le Parisien ou France Info. Attention aussi à bien distinguer désinformation (1), mésinformation (2) et mal information (3).
- (1) Informations fausses et délibérément créées pour nuire à une personne, un groupe social, une organisation ou un pays
- (2) Informations fausses, mais non créées dans l’intention de nuire
- (3) Informations basées sur la réalité, utilisées pour infliger un préjudice à une personne, un groupe social, une organisation ou un pays.
4/ Ne pas être toi-même un acteur du phénomène
La puissance offerte par les réseaux sociaux permet de rapidement partager une news. La propagation d’une fake news est beaucoup plus fréquente que le partage d’une information fiable et authentique. Il est parfois regrettable que les jeunes n’aient pas été formés à l’utilisation des réseaux sociaux. À présent, tout le monde est en mesure d’écrire quelques lignes afin de lancer ce phénomène. Les étudiants, grâce à leurs études supérieures, deviennent plus en mesure de comprendre le potentiel de ces relayeurs.
Pour les jeunes étudiants de fin de secondaire et du supérieur, il peut être difficile de cerner les vraies informations, des fausses. Il y a tellement de types de médias aujourd’hui, que beaucoup d’informations circulent. Les réseaux sociaux et leur énorme potentiel de partage sont l’un des atouts du partage de fake news. Pour t’aider dans tes études, Kotplanet t’aiguille. Pour commencer, fie-toi aux médias de référence nationale et des pays voisins pour varier un maximum tes sources d’information. Un professeur aimera toujours voir une certaine diversité des infos dans tes travaux. Pour vérifier le niveau de désinformation d’un article, il existe plusieurs outils comme faky ou le décodex. Et bien sûr, ne sois pas un acteur de ce phénomène en relayant au hasard des infos sur tes réseaux sociaux.
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