La Vitrine Locale est une start-up qui te proposent toute une série de produits 100% belges et artisanaux, pas mal non ? Tu peux même retrouver un pack apéro livrable à domicile, ça c’est le top !
Présente ton projet, ta startup le plus simplement possible mais avec une petite touche de fun
Comment l’idée de ton projet est-elle venue au monde ?
Lorsque j’étais encore étudiant, le Covid-19 nous est tous tombé dessus. Tous les commerces ont dû fermer, mis à part les supermarchés. Du jour au lendemain, un nombre incalculable de restaurateurs se sont retrouvés avec une quantité énorme d’invendus, ce qui représentait des pertes très lourdes de conséquence pour eux. C’est ainsi qu’avec un groupe de huit étudiants entrepreneurs, dont je faisais partie, on s’est mit au travail afin de venir en aide aux restaurateurs. Nous avons ainsi lancé l’initiative d’un groupe Facebook « Aide aux restaurateurs #Covid19 ». Au début, nous pensions seulement toucher une dizaine de personnes même si notre volonté était d’aider un maximum d’enseignes. Nous avons travaillé en tant que bénévole pour que ça puisse toucher toujours plus de personnes. Finalement, grâce à la solidarité de tous, notre initiative a pris une plus grande ampleur et des milliers de personnes se sont joints à notre groupe Facebook. Aujourd’hui plus de 50 000 membres font partie de ce groupe et nous avons pu aidé plus de 500 restaurateurs ou grossistes.
J’ai ainsi compris qu’il y avait une réelle volonté citoyenne d’aider les petites entreprises belges mais aussi de changer sa manière de consommer, notamment en se tournant vers le local. C’est ainsi que l’idée de la Vitrine Locale est née. Je voulais lancer un projet porteur de sens tout en ayant un impact. Après quelques jours de recherche, j’ai ainsi lancé « La Vitrine Locale », site e-commerce local qui propose des articles de producteurs et artisans belges. Je voulais principalement aider les petites structures qui n’ont pas toujours les moyens de digitaliser leurs activités.
Raconte-nous une situation insolite dans laquelle tu t’es retrouvé dû à ton statut de jeune entrepreneur
Au début, lorsque j’ai reçu mes premières grosses commandes, ma logistique était fatalement pas totalement optimisée. Lorsque je devais envoyer beaucoup de colis, je ne savais pas encore qu’on pouvait automatiser les étiquettes. Je découpais les étiquettes à la main et je les collais une par une avec un pot de colle. Je me suis déjà retrouvé à 22h à Woluwé à chercher un magasin pour acheter une dizaine de pots de colle. Au final, je me retrouvais dans ma voiture à coller toutes les étiquettes à la main, les doigts remplis de colle pour les envoyer dans les temps. Le lendemain, j’allais à la poste déposer les colis. La scène était assez absurde : une petite mini remplie de colis fait main à côté de tous les gros camions qui venaient déposer leurs grosses palettes. Si quelqu’un se pose la question, on peut coller 27 étiquettes avec un petit pot de colle pritt. Ça peut peut-être servir à quelqu’un !
Pourquoi avoir eu l’envie de démarrer ce projet durant tes études ?
J’étais en Ingénieur de Gestion à la Louvain School of Management en master. J’ai été accepté dans le programme de CPME, une option d’entrepreneuriat qui offre une formation interdisciplinaire en création d’entreprise. C’est dans cet environnement que j’ai été baigné et qui m’a motivé à lancer ma propre start-up. J’ai ainsi été encadré et eu les bases nécessaires pour me lancer. Ensuite, mon projet a été retenu à l’Yncubator qui a alors cru en moi et j’ai été soutenu par eux en ayant notamment un coach. Ca a été un tremplin pour me mettre à 100% dedans.
Une petite demande à la communauté ?
Partagez-nous tous les projets locaux qui émergent autour de vous afin que je puisse promouvoir leurs produits.
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