Tu as envie de faire bouger les choses, de défendre une cause, de ne pas juste rester spectateur du monde, mais tu ne sais pas trop par où commencer ? Bonne nouvelle : être étudiant, c’est justement le moment idéal pour s’engager. Et pour s’engager, pas besoin d’avoir un master en sciences politiques ou un réseau énorme : il suffit d’une envie, d’un peu de temps, et d’énergie. Kotplanet t’explique comment s’engager quand on est étudiant.
Comprendre ce qui te touche vraiment
Avant de te lancer dans tout et n’importe quoi, parce qu’un•e pote te parle d’une association, ou quoi, essaie de comprendre ce qui te touche vraiment. La précarité étudiante, la justice sociale, l’écologie, l’accès à la culture, la précarité, les agressions genrée, etc. Il y a des centaines de causes à défendre, mais la plus importante, c’est celle qui te tient à cœur. Soit par ton histoire, ou par tes relations et tes intérêts.
S’engager à sa façon
Si tu penses qu’être un•e étudiant•e engagé•e, c’est directement être dans une association du matin au soir, détrompe-toi. L’engagement peut prendre plusieurs formes, avec différents degrés. Par exemple, boycotter une marque car elle ne correspond pas à tes valeurs, c’est de l’engagement. S’informer sur un sujet complexe, pour en discuter autour de toi aussi. Donner une heure de ta semaine dans une asso, c’est aussi de l’engagement.
Rejoindre une association
Et bien sûr, quand on est étudiant, on doit directement penser aux KAP. Parce que les KAP, ce ne sont pas que des prétextes pour faire la fête. Mais ce sont aussi des organisations qui ont des objectifs sociaux. Mais évidemment, tu peux aussi rejoindre une association qui est au coin de ta rue.
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Prendre des postes de sensibilisation dans des cercles
Si tu es baptisé•e ou si tu veux rejoindre un cercle étudiant, c’est aussi une façon de s’engager. De plus en plus de cercles ont des postes à l’égalité, aux sensibilisations, au respect de la fête pour tout•te•s. Et c’est aussi ça, s’engager. C’est d’améliorer la vie de ton cercle, et des centaines de personnes qu’il peut toucher.
Utiliser ses compétences
Tu sais cuisiner, tu sais faire des vidéos, tu as pas mal d’abonnés, tu sais dessiner, etc., ce sont des compétences qui peuvent être utiles pour s’engager. Soit pour s’engager autour de soi, communiquer sur des causes, etc. Ou pour aider son prochain. Chaque compétence est bonne à prendre. Que ce soit pour ton travail personnel, ou pour ton travail au sein d’une association.
Donner un peu de son temps
Une clean-walk avec ses potes, faire la caisse dans une épicerie solidaire une fois par mois, donner un coup de main pour un événement sur les violences de genre, etc. Chaque minute, chaque heure, est bonne à donner. Et s’engager, ce n’est pas sacrifier son emploi du temps et s’oublier. C’est de faire le geste et l’effort d’aider quand tu as le temps. Et c’est ça qui est important.
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Ne pas se sacrifier
C’est peut-être le point le plus important : ton engagement ne doit pas te détruire. Si tu sens que tu fais trop, que ça te prend toute ton énergie mentale ou que tu culpabilises de ne pas “en faire assez”, prends du recul. Tu n’es pas responsable de tout. Et tu seras toujours plus utile si tu agis à ton rythme, plutôt que de t’épuiser en pensant sauver le monde seul•e.
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