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La sécurité étudiante à Namur

Et si on parlait de la sécurité étudiante à Namur ? Car oui, la sécurité étudiante, c’est un sujet qui touche tout le monde étudiant, et même en dehors. Quand on parle de “sécurité étudiante”, on parle des guindailles, soirées, baptêmes, et tout ce qui tourne autour des festivités étudiantes. Pour ça, Kotplanet a mené ses recherches, mais a aussi rencontré Margot, ancienne présidente de régionale et ancienne membre du CIR, Commité Inter-Régional, à Namur, pour lui poser quelques questions. 

Voici les services de soutien pour les étudiants de Namur

Une lutte active contre le harcèlement sexuel

PHARE, pour Protection Harcèlement Étudiant, c’est le projet inauguré en septembre 2021 à l’UNamur pour lutter contre le harcèlement sexuel et les agressions sexuelles au sein, et en dehors, de l’Université. Le plan comporte trois axes : des formations, de la prévention et sensibilisation, et de la remédiation et de la protection. Mais en dehors de PHARE, les cercles aussi prennent en charge ces insécurités. “À chaque fois qu’il y a un problème, avec des comportements débordants, des sanctions, à la hauteur de ce qu’on attend, sont prises, que ce soit dans le cercle ou même plus haut.”, souligne Margot. “C’est un bon signe, car je vois que les choses évoluent, comparé à il y a 5-6 ans.”, rajoute-t-elle. 

Durant les baptêmes

Un des moments de vie important pour les étudiants, et les festivités étudiantes, ce sont les baptêmes, mais aussi les bleusailles. Même si plusieurs débordements ont eu lieu, notamment en 2021 suite à un décès d’un étudiant d’une Haute-École de Namur, plusieurs mesures sont prises. Tout d’abord, dans les régionales de l’UNamur, les baptêmes sont totalement à l’eau, pour les bleus et pour les “tiro du mayeur” (les membres du cercle qui font passer le baptême). Pour vérifier cette “tolérance zéro” à l’alcool, les membres des régionales peuvent être soumis à éthylotests pendant les bleusailles. 

Bien se former

Avant le début des activités de baptêmes et les bleusailles, les cercles et régionales sont aussi formé•e•s (notamment par la Croix Rouge) pour intervenir en cas de problème durant les activités. Mais en dehors de la prévention, les régionales sont aussi à l’écoute des bleus. Un Google Forms a été mis en place pour les bleus, dans lequel ils peuvent témoigner anonymement, ou non, en cas d’abus ou de problème durant la bleusaille. Et pour compléter le tout, une charte est aussi signée par les présidents de baptêmes, des cercles, et aussi du CIR, Conseil Inter-Régional. Tout cela est fait pour que les activités de bleusailles soient aussi une partie de plaisir pour les bleus et pour les cercles de l’UNamur.

Penser au bien-être

“Je pense qu’il faut aussi insister sur le fait que le baptême, c’est avant tout un jeu de rôle. Après les 2-3 heures d’activités, les bleus se retrouvent avec les membres du cercle pour rire et discuter.”, explique aussi Margot. Ce jeu de rôle permet d’éviter les débordements, mais aussi à mettre chacun en confiance. “Moi, c’est vraiment ce qui m’a aidé et rassuré, insiste-t-elle, mais aussi, les langues se délient de plus en plus, et les cercles et les commitards sont à l’écoute. On a vraiment le sentiment de sécurité durant la bleusaille.”.  

Après les activités

D’après Margot et d’autres étudiants, l’insécurité à Namur se fait surtout ressentir lors des trajets retours “Je sais que je ne dois pas rentrer chez moi seule, car je ne me sens pas assez en sécurité.”, explique Sarah, étudiante à l’UNamur. Pour cette raison, les membres de cercles raccompagnent les bleus chez eux. Afin que chacun rentre accompagner et en sécurité. Mais aussi, le bourgmestre de la ville de Namur a pris des mesures pour lutter contre cette insécurité chez les jeunes. Des caméras ont été installées, et la police reste dans les alentours. 

Une note sur 10 ? 

“Si je dois noter la sécurité étudiante à Namur, je mettrais entre 8 et 9 sur 10. Honnêtement, je m’y sens bien… mais je sais qu’il y a toujours des choses à améliorer.”. Une note plutôt concluante, d’après Margot. Mais d’un autre côté, augmenter les règles pour mettre plus de mesures de sécurités peut être contre-productif : “Si on nous restreint trop, ça risque de pousser certains étudiants à l’excès. Tout dépend des règles et des chartes… il faut trouver un juste milieu”. 

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