Tu rêves depuis ta chambre d’étudiant·e de devenir le prochain grand reporter. Le journalisme, ce n’est pas juste un micro ou un stylo. On connaît le journalisme de la presse écrite, celui destiné au papier, mais c’est un univers riche, peuplé de profils ultra-différents.
Kotplanet te fait un petit tour d’horizon pour y voir plus clair.
Plus d’astuces : Comment faire entendre ta voix durant tes études ?
1/ Journaliste web : toujours à cliquer plus vite que son ombre
Le web t’intéresse ? le média 100% digital Kotplanet offre cette possibilité ! regarde : Pourquoi devenir rédacteur bénévole chez Kotplanet ?
Le ou la journaliste web vit au rythme de l’actu en ligne. Il faut savoir jongler entre texte, image, réseaux sociaux, et adapter l’info à ces canaux, sans oublier le référencement (coucou SEO). Il ou elle gère parfois les newsletters. Sur le terrain, ce job demande de comprendre comment Google pense et comment optimiser son contenu.
2/Journaliste de diffusion : celui qu’on entend et qu’on voit
Tu regardes le JT de 20h ? Tu scrolles sur YouTube ou TikTok pour t’informer entre deux cours ? Eh bien, tu consommes du journalisme de diffusion. Il exploite les différents canaux de communication. Ces journalistes bossent à la télé, à la radio ou en ligne, et savent raconter l’actu de manière claire et rapide.En vrai, ils doivent être à l’aise à l’oral, savoir capter l’attention et synthétiser les infos en un temps record.
3/ Journaliste d’investigation : la fouille dans l’ADN
T’es du genre à chiller dans ton kot avec un docu sur des affaires non élucidées, tu aimes le mystère ? Alors, on te parle du journaliste d’investigation. C’est un peu le ninja de l’info. Le ou la journaliste d’investigation ne s’arrête pas aux apparences. L’objectif ? Enquêter en toute discrétion, déterrer des vérités cachées, révéler ce que certains aimeraient planquer sous le tapis. Il bosse souvent sur du long terme, enquête dans l’ombre, et passe parfois plus de temps dans des archives ou à croiser des données que sur le terrain. Il a également de bonnes connaissances juridiques.
4/ Reporter photographe : quand l’image parle
Pas besoin d’écrire 1000 lignes quand une image peut tout dire. Le ou la journaliste photo (aussi appelé·e reporter photographe) capture des moments clés, raconte des histoires visuelles fortes. Que ce soit au cœur d’un conflit, d’une manifestation ou dans un concert, ce pro du cadrage traque l’émotion brute. En dehors de l’université, tu te balades toujours avec un appareil ou tu ressens ce besoin de capturer n’importe quel souvenir ? Peut-être que ce job est fait pour toi.Souvent indépendant·e, il ou elle peut travailler pour la presse écrite, des magazines ou même des ONG.
5/ JRI (Journaliste Reporter d’Images)
Le JRI, c’est celui qui filme, monte et raconte. Il part sur le terrain, caméra à l’épaule, et produit des reportages vidéo pour la télé ou le web. C’est un profil complet, très demandé dans les rédactions. Un peu comme un couteau suisse : il faut savoir cadrer, interviewer, capter le son et monter les images. Intense, mais ultra formateur. Si tu es étudiant·e qui aime la diversité, qui ne souhaite jamais faire la même chose, c’est pour toi.
6/ Journaliste radio : l’art de parler sans images
Le journaliste radio, lui, bosse exclusivement pour la radio (ou pour des podcasts). Son truc, c’est l’audio pur. Pas d’image, tout passe par la voix, le montage sonore, l’ambiance. Il peut faire des reportages, des chroniques, des flashs info ou animer des émissions. Il doit avoir une voix travaillée, un bon sens du rythme et de l’impro.
Journaliste culturel : passion, spectacle et société
Tu aimes faire des sorties culturelles dans ton quotidien étudiant ? Un ciné à 18h après ton dernier cours, une expo le week-end pour souffler ? Ce métier est pour toi.
La vie d’un ou d’un journaliste culturel, c’est analyser les tendances, écrire et décrypter les œuvres (ex : écrire une chronique musique) et donner à voir la culture sous un angle critique. Ce type de journalisme demande une vraie curiosité, un bon carnet d’adresses (festivals, artistes, etc.) et une plume affûtée.
Pendant tes études, tu peux te renseigner et te créer de nouvelles expériences. Tu peux devenir rédacteur·trice bénévole pour le web chez Kotplanet par exemple. Peu importe le type de journalisme qui te parle le plus, ce qui compte, c’est la soif de vérité, la curiosité.