Aaaaah, le monde du travail ! La fameuse étape après l’université, et juste avant les enfants, le chien et la grande maison (selon les perceptions traditionnelles… que certaines personnes suivent encore ?). Sauf exception, on n’y échappe pas. Nous avons tous rêvé, lorsque nous étions petit.e.s, de notre futur job : nous rêvions d’être acteur.trice, chanteur.euse, pompier.ère, prince.esse, etc. Mais, aujourd’hui, le monde du travail fait moins rêver : il fait même peur. Une perspective angoissante pour les jeunes diplômé.e.s?
Avant de te lancer dans tes recherches de job, voici quelques trucs à savoir avant de rentrer dans le monde du travail.
1/ Rien n’est permanent, sauf le changement
Les études, ce n’est pas éternel (et heureusement). Après trois ans, cinq ans, sept ans, dix ans selon ton cursus et ton parcours de vie, tu vas finir tes études, à un moment donné, peu importe la raison. Le prochain choix qui s’offre à toi est donc l’emploi. On entend parler de cette phase depuis longtemps : c’est d’ailleurs la promesse d’un futur job et d’une stabilité financière, du rêve ultime professionnel qui nous pousse à choisir nos études, généralement de construire une carrière dans un domaine qu’on aime.
Cependant, lorsqu’on est à l’université, on connaît majoritairement un contexte académique. On passe de l’école primaire à la secondaire, on poursuit avec les études supérieures… Bref, on reste à peu près dans le même concept : on étudie pour avoir des bons points aux examens et passer à l’année suivante. Pour le travail, ce n’est pas exactement la même chose.
Certaines compétences sont très valorisées dans le monde de l’emploi. Les possèdes-tu ?
2/ Travail et remise en question
Il s’agit en effet d’un monde complètement différent : les règles du jeu changent… et les enjeux avec. Le monde des grands (comme j’aime l’appeler) fait peur par ce qu’il renvoie : un univers compétitif, procédural. Une vraie jungle, en somme. Il est question d’être performant constamment, de toujours respecter les mêmes horaires chaque jour, de recevoir une charge mentale et des responsabilités différentes.
Et, au-delà du pas de géant franchi entre le monde estudiantin et le monde professionnel, il existe aussi une peur partagée de beaucoup : le marché de l’emploi actuel est différent de celui d’il y a quelques années. Beaucoup d’étudiants décident de repousser leur arrivée sur le marché du travail, de peur d’être mal payé ou mal considéré lors de leur premier emploi. Comment se comporter face à ses collègues ? Son/ses patron.ne.s ? Face à la charge de travail ?
Pour certains, la fin des études sonne comme la fin d’une ère heureuse : de l’amusement au sérieux, du temps libre à l’horaire rempli, des couleurs aux tenues sobres pour le bureau. Pour d’autres, le monde du travail est une aubaine, une liberté financière comme nulle autre qui permet de s’épanouir et de se développer autrement. Il faut de tout pour faire un monde.
3/ Comme pour tout, on s’adapte
Le stress est une bonne chose : à petite dose. Il est tout à fait normal d’être stressé.e, voire angoissé.e, à la perspective de son premier job, ou même de sa carrière en générale. Lorsqu’on rentre dans le marché de l’emploi, on est encore si jeune ! “Et si ce que je fais ne me plaît pas ? Et si je voulais changer plus tard ? Et si je dois reprendre des études ou une formation ?” Les changements font peur, et l’inconnu encore plus, mais pas d’inquiétude : tout arrive à point. Tu sauras t’adapter et trouver la voie qui t’intéresse. Et, la vie d’adulte rémunéré, c’est beaucoup de choses positives, que l’on découvre quand on y est (je ne vais pas spoiler tout de même).
Tu rentres bientôt dans le monde du travail et tu veux mettre en place de nouvelles habitudes ?
Tu verras qu’il y a de super environnements de travail, de super collègues avec qui tu vas t’entendre et une possibilité de développement personnel infinie. Au final, le monde du travail, quand on y rentre, c’est comme pour toutes les autres phases de la vie : on y trouve sa place, avec les gens qu’on apprécie, et on profite de la vie à notre rythme et avec nos moyens.
Il est toujours possible de travailler en apprenant. Le savais-tu ?
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