Décembre, c’est censé être le mois des marchés de Noël, du chocolat chaud et de l’ambiance cosy. Pourtant, pour les étudiants de Belgique, c’est aussi l’un des mois les plus compliqués de l’année. Entre la pression des examens, le manque de lumière, les finances compliqués parce que plus de job étudiant et la fatigue accumulée depuis septembre, le combo peut être redoutable. Bonne nouvelle : comprendre pourquoi ce mois est si intense permet déjà d’y survivre un peu mieux. Voici ce qui se joue vraiment.
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1/ Entre examens et blocus : une pression qui monte dès début décembre
Dès que Saint-Nicolas range ses chaussures, l’ambiance change. En décembre, le blocus se rapproche dangereusement et les examens semblent déjà te regarder depuis le bout du couloir de ton kot. Tu passes ton temps à jongler entre cours, travaux à rendre et organisation mentale. Pas étonnant que le stress grimpe : c’est l’un des moments de l’année où la charge mentale étudiante explose, surtout quand tu dois résumer quatre mois de cours en quelques semaines.
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2/ Le manque de lumière joue vraiment sur le moral
Ce n’est pas juste une impression. En Belgique, la luminosité chute fortement en décembre, et ton cerveau produit plus de mélatonine (l’hormone du sommeil) que d’habitude. Résultat : tu te sens plus fatigué, moins motivé, parfois un peu triste sans raison. Ajoute à ça la nuit qui tombe avant 17 heures, et tu obtiens une baisse d’énergie générale qui n’aide ni à réviser ni à garder le moral. Ce n’est pas toi, c’est la météo.
3/ Les finances serrées et la période des fêtes n’aident pas
Décembre, ce sont aussi les cadeaux, les soupers comu, les dernières sorties avec tes potes d’audit’, les déplacements entre ton campus et la famille. Tout ça coûte cher, et beaucoup d’étudiants belges arrivent à cette période avec un budget déjà bien entamé. Les heures de job étudiant diminuent étant donné le planning chargé des études. Le stress financier est l’un des facteurs qui impactent le plus la santé mentale, surtout quand tu dois choisir entre faire un cadeau sympa ou garder de quoi manger pendant le blocus. Une équation pas simple et qui ne devrait pas se poser.
4/ La fatigue accumulée depuis septembre se fait sentir
On sous-estime souvent à quel point le premier quadrimestre est intense. Entre la rentrée, l’adaptation aux nouveaux cours, les trajets, le rythme parfois chaotique du kot et les soirées étudiantes, ton corps arrive en décembre avec une batterie déjà entamée (voire vide). Cette fatigue rend tout plus difficile : se concentrer, prendre du recul, rester motivé. Le mois de décembre agit comme un révélateur de tout ce que tu n’as pas eu le temps de récupérer. N’oublie pas de t’accorder une pause.
5/ L’impression d’être “le seul à galérer” alors que c’est (vraiment, carrément) faux
Sur les réseaux, tout le monde semble gérer sa vie : les soirées cosy, les études bien organisées, les cafés beaucoup trop beaux. Et toi, tu essaies juste de survivre à ton syllabus de 412 pages. C’est trompeur : la majorité des étudiants vivent un coup de mou en décembre, mais personne ne le montre (aaah la magie des réseaux). Ce sentiment d’isolement renforce le stress, alors qu’en réalité, personne n’est vraiment “au top” pendant ce mois.
Si décembre est si difficile quand on est étudiant, c’est parce qu’il combine fatigue, pression académique, météo pas ouf, stress financier et sentiment d’isolement. Rien d’anormal, rien d’étonnant. Ce mois n’est pas un test de force mentale, mais une traversée annuelle que beaucoup vivent en parallèle de toi. En comprendre les mécanismes permet déjà de déculpabiliser. Et la bonne nouvelle, c’est qu’après décembre vient janvier… Bon… non, ce sont les examens… Mais vois le mois de janvier comme une opportunité de repartir de zéro avec de bonnes résolutions. Courage, tu es loin d’être seul dans cette période compliquée.
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