Ce mardi 14 février : deux événements sont au programme : la Saint-Valentin et une grève dans les transports. C’est un appel du front commun syndical pour défendre le pouvoir d’achat. Cette grève se fait avec un préavis de grève annoncé pour le mardi 14 février, mais aussi pour une mobilisation le 8 mars.
Pourquoi une grève ?
Cette grève n’est pas la première d’une longue série, et pas la dernière. La principale cause : les coûts de la vie qui augmentent. Les différentes actions défendront le pouvoir d’achat, davantage de justice fiscale et le maintien du système d’indexation des salaires. Mais, la justice fiscale, c’est quoi ? Pour ceux qui se demandent, la justice fiscale, c’est l’ensemble des décisions politiques pour réduire les inégalités économiques entre les individus. Autrement dit, les syndicats demandent à ce que l’état prenne des mesures pour réduire les inégalités entre les plus fortunés et les moins fortunés. Et le maintien du système d’indexation des salaires ? Globalement, c’est un moyen pour les travailleurs et les bénéficiaires d’allocations de s’adapter à la hausse des prix, c’est-à-dire un équilibre entre l’augmentation des revenus et l’augmentation des prix.
Les conséquences de la grève
Plusieurs rassemblements auront lieux : à Bruxelles, la Louvière ou encore Anvers. Il y aura aussi des répercussions dans les transports publics : principalement dans les bus. En Wallonie, la TEC prévoit des perturbations, dans toutes les provinces. Plusieurs lignes risquent d’être supprimées. De Lijn aura aussi des perturbations, tout comme la Stib et la SNCB. Le secteur des transports en commun conseille les passagers à se renseigner sur leurs sites internets, leurs applications et leurs réseaux-sociaux respectifs.
