Pour son mémoire, Alice Brogniaux, étudiante à l’ULB, s’est posé la question de savoir si les questions à choix multiple notées avec des points négatifs pourraient désavantager la gente féminine lors des évaluations, notamment dans l’enseignement supérieur. Cette thématique lui est venue suite à un désaccord entre 2 de ses professeurs quant à l’utilisation de ces QCM. D’ailleurs, la question du genre dans les évaluations s’était déjà posée concernant l’examen d’entrée en médecine : les chiffres montraient que les garçons réussissent mieux les épreuves physiques, ce qui peut représenter un avantage considérable.
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Disparition des QCM pour l’égalité des genres
Pour une question d’équité des genres, il faudrait que les professeurs limitent l’utilisation de ces QCM pour évaluer leurs étudiant.es. (L’UCLouvain a d’ailleurs déjà réglementé sur les QCM en y mettant fin).En effet, Alice aurait découvert que sur une session de janvier, les étudiantes avaient perdu 3% de la note finale. Un chiffre qui peut vite faire basculer à l’échec. Même si son mémoire ne portait que sur des données statistiques, Alice explique que ça pourrait être dû à une certaine tendance des filles à se dévaloriser de manière générale, ce qui les mène plus souvent à s’abstenir de répondre.
Pour l’instant, il est difficile de généraliser ce fait car il nécessite des analyses plus profondes, de réaliser ces enquêtes sur d’autres étudiant.es ou sur d’autres matières. Cependant, ce biais de genre reste problématique, les examens étant censés évaluer les compétences acquises plutôt que la résistance au stress ou la prise de risque.
Source : https://www.rtbf.be/article/les-qcm-a-points-negatifs-desavantagent-ils-les-etudiantes-10929169
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