Généralement, le monde étudiant, ainsi que les soirées étudiantes, sont synonyme d’une forte consommation d’alcool. Mais, est-ce simplement un préjugé ? On t’explique !
D’après une étude de l’Université d’Anvers, les étudiants boivent moins que ce qu’ils pensent. Cette étude a été réalisée sur 1800 étudiants de l’UAntwerp, l’université de la ville d’Anvers. Selon cette étude, 60% des étudiants pensent que les étudiants boivent au moins deux fois par semaine de l’alcool. Or, 79% affirme boire de l’alcool au plus une fois par semaine.
Mais pourquoi arrêter l’alcool quand on est étudiant ?
Qu’en est-il pour la communauté Kotplanet ?
Sur un sondage sur Instagram, 75% des étudiants affirment boire de l’alcool. Néanmoins, 23% d’entre eux avouent en boire plus d’une fois par semaine, contre 17% qui n’en boivent jamais. 47% expliquent en boire raisonnablement. Concernant la diminution de leur consommation, 62% avouent ne pas vouloir diminuer leur consommation, voire l’arrêter. Cependant, 34% voudraient modérer leur consommation petit à petit.
Mais est-ce que l’alcoolisme est très présent dans le monde étudiant ?
Selon une autre étude, de l’UCLouvain cette fois-ci, 1 étudiant sur 4 pratiquerait le binge drinking, c’est-à-dire boire une forte quantité d’alcool en une soirée, une fois par semaine. L’étude a établi un profil de l’étudiant qui boit le plus : l’étudiant masculin entre 18 ans et 20 ans, le plus généralement en kot et qui participe activement au folklore étudiant.
Quel impact pour les étudiants ?
L’étude (de l’UCLouvain) a démontré un impact sur certaines cellules cérébrales dû à la consommation excessive d’alcool. Elle a aussi montré une corrélation entre une forte consommation d’alcool, et les performances scolaires. Même si pour la plupart des consommateurs, l’alcool n’a pas d’effet sur leur santé, 37% des répondants ont avoué sécher des cours, car ils se sentaient incapables de s’y rendre à cause de l’alcool.
Et le tabagisme ?
Selon un sondage auprès de la communauté Kotplanet, 6% des étudiants avouent fumer régulièrement, et 12% en soirée ou lors de certains événements. Fumer lors de certains événements a aussi un nom : le tabagisme social. C’est la tendance à fumer que lors des soirées ou événements. Mais cette pratique a aussi des effets néfastes. Elle augmenterait le risque de maladies cardio-vasculaires.
N’oublions pas de rappeler que plusieurs associations, organisations, et formations existent à destination des étudiants, afin de surveiller leurs consommations, et de limiter les risques liés à la dépendance.