La période des études, bien qu’elle possède la réputation d’être “les plus belles années de ta vie” (et c’est bien relatif à chacun), peut également être une période particulièrement difficile pour la santé mentale. En effet, mine de rien, on est constamment sous une vague d’émotions aussi fortes que diverses – positives comme négatives – et cela peut laisser des séquelles. On passe tous par là : la fameuse anxiété durant les études. Mais comment la gérer ?
1/ En être conscient.e
Alors oui, les premières étapes (disons ici que nous sommes à l’étape 0), en ce qui concerne la santé mentale, c’est de le reconnaître et surtout de ne pas en avoir honte. Si tu ressens des symptômes d’anxiété, ne sois pas dur envers toi-même : c’est tout à fait normal de ressentir ça, d’avoir des moments de doute, de stress, bref, des moments difficiles à gérer.
Un de tes symptômes, c’est faire des crises d’angoisse ? On te présente des manières de gérer ça.
2/ Prendre soin de toi
Maintenant que l’anxiété est là et que tu as fait un travail sur toi-même pour reconnaître ta situation… Eh bien quoi ? La première étape fondamentale : prendre soin de toi ! Dans les moments de stress, d’anxiété, de dépression, de doute, etc., on a souvent tendance à ne pas faire attention à soi, à se laisser aller, à adopter des habitudes néfastes pour son corps et son esprit. QUE NENNI. Rentre-toi bien ça dans la tête : tu mérites d’être heureux.se et en bonne santé ! Alors, dans les moments de rechute : fais-toi un bon petit plat, dors tôt et un maximum, bois beaucoup d’eau, fais de l’exercice physique (la méditation est vachement conseillée pour gérer l’anxiété et le stress), sors prendre un bol d’air frais. Bref, pratiquer le self-care, c’est vraiment une super manière de gérer l’anxiété durant tes études (et c’est un conseil qui doit aussi te suivre dans les autres sphères de ta vie, on rappelle).
3/ En parler
L’anxiété, c’est comme un tas de grosses pierres. Et elles sont lourdes ces pierres : c’est même pénible à force de les porter tout.e seul.e. Alors, au début, on se dit que ça va, c’est faisable, et puis y a pire autour de nous, on va pas se plaindre quand même, c’est juste quelques petites pierres. Mais après un bon de chemin à porter seul.e les pierres tu te rends bien compte que c’est compliqué. Épuisant même. Et que ça commence doucement à avoir un impact sur ta santé mentale.
On te donne aussi 7 astuces pour gérer ton anxiété !
Alors là, c’est le moment d’en parler. De partager ce poids avec d’autres personnes autour de toi. Ça peut être n’importe qui (de confiance) : un.e ami.e, un.e membre de ta famille, un.e collègue, un.e partenaire (romantique et/ou sexuel.le), voire un.e professionnel.le (car on le rappelle, voir un.e psy est loin d’être une honte, c’est au contraire une immense force et fierté d’avoir ce réflexe quand ça ne va pas). Quand tu sens que mentalement, les choses ne se déroulent pas bien, il est essentiel d’en parler à quelqu’un. Évidemment, tu peux/dois adapter ça à ta personnalité : si tu n’es pas le genre de personne à parler de ça, tu peux simplement signifier sans donner trop de détails que tu as besoin de soutien et d’amour.
Conseil bonus : Relativiser
Quand j’étais petite, je regardais un dessin animé du nom de “Papyrus” (je jure que ça a un rapport). J’ai un souvenir assez flou de cette série. Mais un des épisodes m’a marqué, parce que l’un des personnages, qui alors était embourbé dans une sombre affaire assez compliquée, a dit : “Chaque problème a sa solution”. C’est bête, mais ça a marqué la petite moi, qui ne comprenait pas comment il pouvait s’en sortir. Et c’est encore une phrase à répéter quand on grandit : chaque problème a réellement sa solution et, dans quelques années, l’anxiété que tu ressens en ce moment à cause de tes études sera de l’histoire ancienne. Au final, le plus important, c’est ta santé, celle de tes proches, et ton bonheur, et même s’il est très tentant de tomber dans une vague de pensées noires et d’émotions négatives à cause des études (je sais trèèèès bien de quoi je parle), n’oublie jamais de prendre soin de toi dans ces moments-là. Le futur toi ne pourra que t’en remercier.
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